www.leslibraires.fr

Six pieds sur terre, Roman

Antoine Dole

Robert Laffont

  • Conseillé par (Fontaine Victor Hugo)
    6 octobre 2021

    Bouleversant

    Camille et Jérémy forment un couple fragile, sur le fil, et tentent de réparer leurs blessures émotionnelles, de faire émerger la vie au milieu de ce vide douloureux.
    Antoine Dole dépeint avec finesse, poésie et précision les affres de la dépression, celle dont on hérite et dont on peine à se défaire.


  • Conseillé par (Librairie Clareton des Sources)
    22 septembre 2021

    Antoine Dole, l'auteur de Mortelle Adèle, nous offre ici son premier roman pour adultes. Camille et Jérémy, deux âmes blessées par la vie, vivent une histoire d'amour compliquée... Jérémy est tourmenté par son passé et un deuil impossible. Quand Camille lui annonce son désir d'enfant, leur relation se dégrade. Un roman sombre, sur le mal-être et la difficulté d'avancer, porté par une très belle écriture.

    Conseillé par Chloë


  • Conseillé par (Librairie Mots et Images)
    3 septembre 2021

    Un puissant texte sur l'amour!

    Comment aimer quand on ne s'aime pas sois-même, sans s'oublier, sans que cela ne soit une souffrance?
    Un texte poignant, rythmé, vibrant de la première à la dernière page, qui ne laissera personne indifférent!


  • Conseillé par (Librairie Gibier)
    13 août 2021

    Conseillé par Angèle, lectrice de la librairie Gibier

    La dépression, le suicide, le mensonge, les traumatismes de l'enfance et la difficulté à se construire sont au cœur de ce premier roman. Antoine Dole, que l'on connaît sous le nom de M. Tan comme créateur du personnage Mortelle Adèle, livre un portrait intimiste à la fois terrible et bouleversant, celui d'un homme qui ne parvient jamais à trouver sa place ni dans la société ni dans son couple. Paradoxalement, si le sujet peut sembler terrible, l'écriture apporte légèreté et douceur. La souffrance du héros est vraiment palpable et paraît réelle. Un texte noir mais qui vous emporte jusqu'à la dernière page...


  • Conseillé par
    1 novembre 2021

    dépression

    J’ai aimé suivre Camille et Jérémy depuis leur naissance ou presque : enfant, à 15 ans puis plus tard.

    J’ai été intriguée par cette tâche au plafond qui ne cesse de grandir.

    L’histoire de Jérémy m’a parlé, même si la mienne n’est pas totalement identique.

    Une lecture qui m’a mis des poisson d’eau dans les yeux et m’a un peu permis d’y voir plus claire.

    Des citations :

    Il a ce pouvoir, à force de nuits de larmes et de désespoir ami, de plonger dans les ténèbres et de savoir en ressortir. (p.189)

    On se faufile. On évite. On esquive. Oui, on fait ce que l’on peut avec ce que l’on a. On fait avec les autres, le mal qu’ils nous font, la peine qu’ils nous infligent, leur souvenir en nous. On garde leurs empreintes. Un jour ils font partie de nous. On n’en souffre plus. Ce n’est pas facile, ça ne le sera jamais. Mais ça vaut tout ce mal qu’on se donne. Se sentir plus vivant que mort. On mesure l’un et l’autre : cette part de ténèbres en nous et ce qui la soulage. Jusqu’à une certitude. Une infime et intime vérité qui transperce le voile obscur. La force qui traverse ce monde. L’énergie qui l’emporte, le secoue, le bouscule et l’agite. Et soudain le calme qui l’éclaire. (…) Et sans l’avoir vraiment voulu, sans y avoir pensé, sans savoir comment, on se teint debout, la main dans quelque chose de plus grand que sa douleur. (p.251-252)

    C’est dingue ce qu’une brèche peut infliger de dommages et d’avaries. Jusqu’à ce qu’on la trouve, qu’on la nomme, qu’on fasse le nécessaire. (p.254)

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Camille toujours présente avec Jérémy, quelque soit ses rebuffades.


  • Conseillé par
    30 août 2021

    Ne pas perdre pieds .....

    A peine né, Jérémy dévorait sa mère …. Depuis sa mort, il accumule la mélancolie empêchant le deuil.
    Sa compagne Camille est incassable, déterminée à le réparer, le guérie….
    Dans cette vie à l’équilibre précaire, Jérémy pourrait-il devenir père et moins fils ?.....

    Ce récit est un combat suffocant dont Antoine Dole pèse les mots avec brio. Son phrasé est pertinent, étoffant et décortiquant les situations et les sentiments avec densité.
    Une écriture implacable, incroyable ou excessive ?