Le pingouin

Victor Zolotarev vit avec un pingouin, mélancolique et dépressif qui plus est.
La vie est dure pour eux deux, alors Victor accepte un emploi de rédacteur de nécrologies dans un quotidien, le problème, c'est que les gens ne sont pas encore morts, mais qu'ils le deviennent très vite après parution...
On est pas chez Kafka, c'est beaucoup trop drôle ; mais on frôle l'absurdité du pouvoir soviétique de la grande époque.
Un roman culte.

J’ai eu de la peine pour ce pingouin dépressif qui se traîne entre sa gamelle, la fenêtre et la baignoire pleine d’eau.

J’ai été émue par le personnage principal qui ne comprend pas trop ce qui se passe autour de lui : son chef qui disparaît puis ré-apparaît quand la poussière est retombée ; la petite Sonia qui lui est confiée.

J’ai aimé la bougie posée sur le pot de mayonnaise qui ouvre et ferme le récit.

J’ai eu froid depuis le début de l’automne jusqu’à la fin du printemps.

Mais surtout, j’ai été hallucinée de découvrir la corruption qui règne dans le pays où tout se paye en dollars. Comme aux États-Unis, si vous voulez être soigné, il faut payer.

Mais je suis restée sur ma faim : que va devenir le pingouin ?

L’image que je retiendrai :

Celle des grammes de Cognac que boit le personnage principal tout au long du récit.

https://alexmotamots.fr/le-pingouin-andrei-kourkov/

Une lecture où l'absurde est présent à chaque page;
un pingouin, une petite fille, un romancier incapable d'écrire plus d'une page, un policier au nom juif mais qui ne l'est pas, un homme qui s'appelle comme le pingouin, la mafia, des meurtres et beaucoup de poisson congelés...

Une satire de la société ukrainienne post soviétique.
Drôle, réaliste et incongru, tout y est pour passer un agréable moment !