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  • Couteau sur la nuque

    Hercule Poirot est approché par Lady Edgware, une actrice très en vogue, qui lui fait une demande des plus insolites : la débarrasser de son mari devenu bien encombrant. S’il ne fait pas dans l’assassinat, le détective belge accepte néanmoins de servir de médiateur entre les deux époux. Rôle qu’il remplit à merveille… jusqu’à ce que le mari meurt, un couteau planté dans la nuque. Tout accuse la veuve – pas du tout éplorée – mais elle a un excellent alibi : elle assistait à une soirée mondaine. Des dizaines de personnes en sont témoins. Une question se pose alors, si ce n’est pas elle la coupable, qui tire bénéfice de cette mort ?!

    Cette fois-ci, l’intrigue nous offre une jolie mystification. L’intrigue est tordue à souhait, si bien qu’on se fait des nœuds au cerveau en essayant d’y voir plus clair et de démêler le vrai du faux.

    Petite nouveauté dans ce tome : l’introduction de Japp. L’inspecteur de Scotland Yard ajoute une petite touche d’humour – à ses dépens – grâce à ses multiples retournements de veste et sa mauvaise foi manifeste. J’ai par ailleurs beaucoup aimé la confrontation entre Poirot – calme et ordonné – et le duo Japp-Hastings – où l’agitation entraîne l’inefficacité.

    En conclusion, une belle enquête. Encore une fois, Poirot est à la hauteur de sa réputation et ne se laisse pas distraire. Sa minutie lui permet de repérer des détails infimes, mais dont l’importance est primordiale !