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Lectures dangereuses, un été en noir...

Les éditions Viviane Hamy et Métailié vous concoctent un été à vous glacer le sang !

Arnaldur Indridason

Anne-Marie Métailié

5,99

Pourquoi l'inspecteur Erlendur use-t-il sa mauvaise humeur à rechercher
l'assassin d'un vieil homme dans l'ordinateur duquel on découvre des photos
pornographiques immondes et, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe
d'une enfant de quatre ans ?

Pourquoi mettre toute son énergie à trouver qui a tué celui qui s'avère être
un violeur? Pourquoi faire exhumer avec quarante ans de retard le cadavre de
cette enfant ?
À quoi sert cette collection de bocaux contenant des organes baptisée
pudiquement la Cité des Jarres ?
Pourquoi nos enfants nous font-ils toujours souffrir ? Pourquoi partout dans
le monde la vie de flic est toujours une vie de chien mal nourri ?

Ce livre écrit avec une grande économie de moyens transmet le douloureux sens
de l'inéluctable qui sous-tend les vieilles sagas qu'au Moyen Âge les
Islandais se racontaient pendant les longues nuits d'hiver.
Il reprend leur humour sardonique, l'acceptation froide des faits et de leurs
conséquences lointaines.

La Cité des Jarres a obtenu le prestigieux prix Clé de Verre du roman noir
scandinave. Il figure en tête des listes des best-sellers en Allemagne et en
Angleterre.


Pablo de Santis

Anne-Marie Métailié

5,99

Une ville fantôme de la côte argentine. Un endroit dévasté où les phoques
viennent mourir et où l'on découvre aussi d'autres cadavres près de l'eau,
avec une pièce de monnaie sous la langue. Ironie du destin, c'est aux invités
d'un congrès sur la traduction qu'il revient de déchiffrer l'interprétation de
ces signes. Miguel De Blast, traducteur de quarante ans, marié, détective et
suspect, va suivre les pistes. Surtout celle d'Ana dont il a partagé l'amour
avec l'un des suspects, le flamboyant Naum, auquel tout réussit et qu'il hait.

"Pablo de Santis a réussi à combiner un roman policier ludique, fluide, bien
ficellé, et une véritable réflexion sur le sens profond de la traduction. " -
M.Gazier, Télérama

Pablo de Santis est né à Buenos Aires en 1963. Il est éditeur, écrit pour la
jeunesse, est scénariste de télévision et de BD. Il est l'auteur, entre
autres, du Théâtre de la mémoire, du Calligraphe de Voltaire, du Cercle des
Douze et de La Soif primordiale, tous publiés aux Editions Métailié.


Fred Vargas

Viviane Hamy

6,49

"Trois récits jubilatoires qui se lisent trop vite, avec un plaisir que
complète la poésie en noir et blanc de sept beaux dessins inédits de Baudoin;"
Les Échos Publiées séparément à des périodes différentes, ces trois nouvelles
rassemblées en un volume mettent en scène le commissaire Adamsberg confronté
aux sans-abri, aux "clodos". Elles ont été légèrement remaniées, mais Fred
Vargas a tenu à leur garder leur forme et leur substance originales. Les
dessins de Baudoin sont inédits et ont été réalisés spécifiquement pour cette
édition. "Danglard connaissait assez le commissaire pour comprendre, à la
variation d'intensité de son visage, que quelque chose d'intéressant s'était
produit ce matin. Mais il se méfiait. Adamsberg et lui avaient des conceptions
très éloignées de ce qu'on appelle un "truc intéressant'. Ainsi, le
commissaire trouvait assez intéressant de ne rien faire, alors que Danglard
trouvait cela mortellement paniquant. Le lieutenant jeta un coup d'œil
soupçonneux à la feuille de papier blanc qui voletait entre les mains
d'Adamsberg. (... /...) À vrai dire, il s'était accoutumé à cet homme, tout en
s'irritant d'un comportement inconciliable avec sa propre manière d'exister.
Adamsberg se fiait à l'instinct et croyait aux forces de l'humanité, Danglard
se fiait à la réflexion et croyait aux forces du vin blanc."


Arni Thorarinsson

Anne-Marie Métailié

5,99

Les soirées sont longues à Isafoldur, la capitale des fjords de l'ouest de
l'Islande, quand on est chargé de traquer le scoop par un rédacteur en chef
avide de sensationnel, et qu'on rêve de retrouver sa nouvelle petite amie
laissée à Reykjavik.
Et puis on découvre que les bars des hôtels abritent des célébrités
intéressantes, une séduisante vedette du football national et son copain
d'enfance qui le suit comme son ombre et profite de ses conquêtes, une
chanteuse pop qui a failli gagner le titre de Nouvelle Star, un brillant
avocat d'affaires, les groupies respectives de ces gens importants, et des
groupes d'adolescents en révolte. Des maisons brûlent, des tombes sont
profanées, des touristes lituaniens sont volés et soupçonnés de trafic de
drogue, tout s'emballe.
Einar, le correspondant du Journal du soir, mène l'enquête avec son air
désabusé, sa nonchalance et une ironie qui lui permettent d'apprivoiser les
témoins et de porter un regard sans préjugés sur les événements.

Suite des aventures de Einar commencées dans les deux précédents romans, ce
périple dans l'Islande profonde nous montre les transformations mondialisées
d'une société au bord de la crise économique, et nous fait voyager au rythme
du blues et du rock chers à l'auteur.

Arni Thorarinsson est né en 1950 à Reykjavik, où il vit actuellement. Après un
diplôme de littérature comparée à l'université de Norwich en Angleterre, il
travaille pour différents grands journaux islandais. Il participe à des jurys
de festivals internationaux de cinéma et a été organisateur du Festival de
cinéma de Reykjavik de 1989 à 1991. Ses romans sont traduits en Allemagne et
au Danemark.
Il est l'auteur du Temps de la sorcière, Le dresseur d'insectes et Le Septième
fils,tous publiés aux Editions Métailié.


Estelle Monbrun

Viviane Hamy

8,49

Un crime, des manuscrits perdus, retrouves, Proust devient haletant, le polar
savoureux comme une madeleine trempee dans un liquide chaud en automne. C'est
tellement passionnant qu'on ne vous en dira rien de plus. Le Journal du
dimanche


De combien d'assassinats La Recherche du temps perdu sera-t-elle responsable ?
Illiers-Combray et la charmante maison de tante Leonie ne distillent pas
seulement le parfum unique du temps perdu et retrouve.

La redoutable presidente de la Proust Association y a reuni des professeurs du
monde entier pour leur reveler une extraordinaire decouverte. Qui tentera de
lui barrer le chemin s'en mordra les doigts...

Les fideles des romancieres anglo-saxonnes devraient s'offrir cette escapade :
ils y retrouveront le ton leger d'une reflexion pourtant interieure, l'art de
la pointe, le detail qui frappe, bref le talent d'un ecrivain qui, sans
pretention, sait observer le monde qui l'entoure, decocher les piques
assassines et deceler bien des mysteres. Rene de Ceccatty, Le Monde​