De toute part on accourt pour voir l’exposition de tableaux du riche collectionneur Hermann Raffke. La pièce maîtresse de la collection, le Cabinet d’amateur, est l’objet d’une intense fascination. Miroir tendu, reflet de la réalité, jusqu’au vertige l’œuvre intrigue et demeure énigmatique. Fauché par une mort brutale, Hermann Raffke emporte la toile dans sa tombe et avec elle son mystère…

Du vent dans mes mollets

Rachel a neuf ans, une institutrice humiliante, des parents vaches et une copine garce. À neuf ans, on est puni quand on donne son avis, on découvre des nouvelles sensations étranges, on expérimente son langage et son corps.

Cette grande petite fille dissèque son monde avec un regard dont la maturité étonne, amuse et choque. De fous rires en conflits, elle explore l'impitoyable monde de l'enfance qui mène parfois trop vite vers celui des adultes...

Dans le village sarde de Crabas, le jeune Maurizio grandit paisiblement au sein de la communauté avec ses amis Giulio et Franco Spanu. Ensemble, ils multiplient les aventures rocambolesques et ne se calment que le soir pour écouter les contes fantastiques des vieillards. Mais lorsqu’on annonce la fondation d’une nouvelle paroisse, un terrible conflit éclate. Enfants de chœur, les trois amis verront leur amitié mise à rude épreuve lors de la procession de Pâques, à l’apogée de cette querelle de clocher.

Michela Murgia est née à Cabras en 1972. Son premier roman, Accabadora, disponible en Points, a obtenu le Prix Page des libraires 2011. Ses livres sont traduits dans de nombreuses langues.

Des textes courts. Ce sont des enregistrements pirates, des expressions, des bribes de phrases happées au passage, des scènes filmées à la dérobée dans la rue, dans des endroits publics, quais de gare, wagons de métro, places de marchés, plages. Parfois c'est simplement un bruit, un graffiti. Philippe Delerm pose sur ces éclats d'humanité un regard amusé qui débusque la saveur de l'instant. Comme dans les tableaux du peintre vénitien Longhi, qui font l'objet du premier et de l'ultime texte du recueil, les révélations viennent des signes, des comportements les plus infimes, volés au quotidien.
Des textes courts. Des expressions, des bribes de phrases happées au passage, des scènes filmées à la dérobée dans la rue, dans des endroits publics, quais de gare, wagons de métro, places de marchés, plages... Ce sont des enregistrements pirates.

Un étudiant en médecine dissèque le corps de sa maîtresse, morte en son absence. Pendant l'opération, le carabin fait la cour à son assistante : "il regarda la morte. La vivante était jolie."

Un texte de jeunesse de Paul Nizan (1905-1940), l'auteur futur d'Aden Arabie et des Chiens de garde. On y sent percer déjà "la personnalité amère et sombre" d'un "homme qui ne pardonne pas à sa jeunesse", selon le mot de Jean-Paul Sartre.