- EAN13
- 9782350746852
- Éditeur
- Magellan & Cie
- Date de publication
- 18/11/2021
- Langue
- français
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Flies France 20,00
Le conte antillais est né et s’est développé à partir du XVIe siècle dans les
habitations coloniales. En général, une fois la nuit tombée, le maître « béké
» (blanc) autorisait ses esclaves à se réunir afin d’écouter celui qui allait
leur raconter des histoires : le conteur. Toutes ces histoires recueillies en
créole auprès des amis et de la famille du couple REUSS-NLIBA sont classées en
deux grandes catégories : les contes d’animaux et les contes d’humains et de
créatures surnaturelles.
Les contes d’animaux forment des cycles centrés sur les aventures d’un héros
récurrent comme, par exemple, le cycle de la baleine, de l’éléphant, de la
tortue, et surtout celui de Compère Lapin. La plupart des animaux
appartiennent évidemment à la faune antillaise : on y trouve des araignées,
des colibris, des serpents et bien sûr des lapins. Par contre, d’autres n’y
ont jamais eu d’existence réelle : l’éléphant, le lion ou le tigre ne vivent
qu’en Afrique ou en Asie, et le singe a été exterminé aux Antilles il y a bien
longtemps.
Les contes à personnages humains et surnaturels sont souvent des histoires
romanesques, des contes d’amour, ou des contes d’inspiration morale et
religieuse. Ces contes nous emmènent dans un monde où peuvent s’entremêler la
fiction et le quotidien, et où la faiblesse, associée à l’esprit d’initiative
et à l’intelligence, se trouve opposée à la force cruelle : dans ces
histoires, le Grand Diable, la Diablesse, le Monstre symbolisent la force
mauvaise, alors que des fillettes, Cécène, Ti-Choute ou Petite Marie
représentent la faiblesse, l’innocence, mais aussi la pureté.
Pour lutter contre les forces du mal, intervient généralement un jeune garçon,
pas très costaud mais très futé, comme par exemple Ti Jean.
habitations coloniales. En général, une fois la nuit tombée, le maître « béké
» (blanc) autorisait ses esclaves à se réunir afin d’écouter celui qui allait
leur raconter des histoires : le conteur. Toutes ces histoires recueillies en
créole auprès des amis et de la famille du couple REUSS-NLIBA sont classées en
deux grandes catégories : les contes d’animaux et les contes d’humains et de
créatures surnaturelles.
Les contes d’animaux forment des cycles centrés sur les aventures d’un héros
récurrent comme, par exemple, le cycle de la baleine, de l’éléphant, de la
tortue, et surtout celui de Compère Lapin. La plupart des animaux
appartiennent évidemment à la faune antillaise : on y trouve des araignées,
des colibris, des serpents et bien sûr des lapins. Par contre, d’autres n’y
ont jamais eu d’existence réelle : l’éléphant, le lion ou le tigre ne vivent
qu’en Afrique ou en Asie, et le singe a été exterminé aux Antilles il y a bien
longtemps.
Les contes à personnages humains et surnaturels sont souvent des histoires
romanesques, des contes d’amour, ou des contes d’inspiration morale et
religieuse. Ces contes nous emmènent dans un monde où peuvent s’entremêler la
fiction et le quotidien, et où la faiblesse, associée à l’esprit d’initiative
et à l’intelligence, se trouve opposée à la force cruelle : dans ces
histoires, le Grand Diable, la Diablesse, le Monstre symbolisent la force
mauvaise, alors que des fillettes, Cécène, Ti-Choute ou Petite Marie
représentent la faiblesse, l’innocence, mais aussi la pureté.
Pour lutter contre les forces du mal, intervient généralement un jeune garçon,
pas très costaud mais très futé, comme par exemple Ti Jean.
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