- EAN13
- 9782380821161
- Éditeur
- Éditions Anne Carrière
- Date de publication
- 14/08/2020
- Langue
- français
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782380821161
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Papier - Anne Carrière Neuf 20,80Occasion 3,19
Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler.
C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées,
elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux,
et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des
Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Sling, c'était la seule chose
qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait
vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New
Yorker.
Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi
: on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison.
À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces.
Comparé à William Styron et Flannery O'Connor, Robert Goolrick a créé avec son
premier roman, Féroces, un de profundis sudiste, dans lequel un fils ne survit
pas tout à fait aux crimes du père, même quand il piétine sa tombe avec des
chaussures anglaises.
C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées,
elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux,
et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des
Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Sling, c'était la seule chose
qu'ils prenaient au sérieux. Dans cette petite ville de Virginie, on avait
vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New
Yorker.
Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi
: on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison.
À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces.
Comparé à William Styron et Flannery O'Connor, Robert Goolrick a créé avec son
premier roman, Féroces, un de profundis sudiste, dans lequel un fils ne survit
pas tout à fait aux crimes du père, même quand il piétine sa tombe avec des
chaussures anglaises.
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