- EAN13
- 9782706214134
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Fayard)
- Date de publication
- 1966
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Livre numérique
Si Colette garde toujours de nombreux fidèles, personne en France n’a pensé
jusqu’à présent, à écrire sa biographie bien que sa vie, mouvementée et riche
en événements, s’y prêtât particulièrement. Chose curieuse, c’est un Américain
qui en eut l’idée d’autant plus originale qu’il a voulu que ce soit Colette
elle-même qui l’écrive. En effet, Colette qui a toujours refusé d’écrire ses
mémoires, sans employer le « je » des mémorialistes, s’est souvent mise en
scène dans ses écrits ; et c’est en recueillant à travers son œuvre des
confessions plus ou moins directes, en les ordonnant chronologiquement, que M.
Robert Phelps a réussi à nous donner une œuvre « autobiographique » d’un très
grand intérêt. Un critique américain n’a pas hésité à écrire que cet
autoportrait, bien qu’involontaire, pourrait être le chef-d’œuvre de Colette.
Nous avons pensé qu’il serait injuste que cet autoportrait ne soit pas
présenté au public français ; et cela d’autant plus que que le texte retrouve
ainsi la pureté et la magie du style propre de Colette. Grâce à la modestie de
M. Robert Phelps le miracle s’accomplit, le travail de l’assembleur disparaît,
une voix s’élève, celle de Colette elle-même qui nous confesse sa vie...
jusqu’à présent, à écrire sa biographie bien que sa vie, mouvementée et riche
en événements, s’y prêtât particulièrement. Chose curieuse, c’est un Américain
qui en eut l’idée d’autant plus originale qu’il a voulu que ce soit Colette
elle-même qui l’écrive. En effet, Colette qui a toujours refusé d’écrire ses
mémoires, sans employer le « je » des mémorialistes, s’est souvent mise en
scène dans ses écrits ; et c’est en recueillant à travers son œuvre des
confessions plus ou moins directes, en les ordonnant chronologiquement, que M.
Robert Phelps a réussi à nous donner une œuvre « autobiographique » d’un très
grand intérêt. Un critique américain n’a pas hésité à écrire que cet
autoportrait, bien qu’involontaire, pourrait être le chef-d’œuvre de Colette.
Nous avons pensé qu’il serait injuste que cet autoportrait ne soit pas
présenté au public français ; et cela d’autant plus que que le texte retrouve
ainsi la pureté et la magie du style propre de Colette. Grâce à la modestie de
M. Robert Phelps le miracle s’accomplit, le travail de l’assembleur disparaît,
une voix s’élève, celle de Colette elle-même qui nous confesse sa vie...
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