- EAN13
- 9782709924962
- Éditeur
- IRD Éditions
- Date de publication
- 19/11/2018
- Collection
- À travers champs
- Langue
- français
Le pari du tracteur
La modernisation de l'agriculture cotonnière au Burkina Faso
Philippe Tersiguel
IRD Éditions
À travers champs
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782709924962
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2.99
Dans les années cinquante, l'administration de la Haute-Volta (devenue le
Burkina Faso) impulse une politique agricole résolument volontariste de
relance de la production cotonnière, en s'appuyant sur la Compagnie française
des textiles (CFDT). Vingt ans plus tard, les résultats sont déjà
significatifs. Mais il faut encore attendre la fin des années soixante-dix
pour que la production de coton augmente vraiment et que, parallèlement, la
traction bovine se diffuse. À cette époque, tous les espoirs sont permis ; la
Société burkinabé des fibres textiles (Sofitex) expérimente des engins de
petite puissance, les tracteurs « Bouyer ». L'ouvrage présente la situation
des paysans d'un village bwa de l'aire cotonnière (Boho-Kari), à la fin des
années quatre-vingt et au début des années quatre-vingt-dix, qui ont adopté
massivement la traction animale tandis que certains se sont lancés dans la
nouvelle aventure du tracteur. Les outils mécaniques ouvrent des possibilités
de mise en valeur de terres plus lourdes que celles travaillées à la houe. La
compétition pour la terre est forte et le paysage agraire change, rapidement ;
le coton et le maïs s'imposent au détriment des plantes cultivées autrefois.
Dans la course à la terre, les chances ne sont pas les mêmes suivant que le
paysan appartient à la communauté autochtone bwa, à celle des éleveurs peuls
ou encore à celle des migrants mossis installés à la périphérie des villages.
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
Burkina Faso) impulse une politique agricole résolument volontariste de
relance de la production cotonnière, en s'appuyant sur la Compagnie française
des textiles (CFDT). Vingt ans plus tard, les résultats sont déjà
significatifs. Mais il faut encore attendre la fin des années soixante-dix
pour que la production de coton augmente vraiment et que, parallèlement, la
traction bovine se diffuse. À cette époque, tous les espoirs sont permis ; la
Société burkinabé des fibres textiles (Sofitex) expérimente des engins de
petite puissance, les tracteurs « Bouyer ». L'ouvrage présente la situation
des paysans d'un village bwa de l'aire cotonnière (Boho-Kari), à la fin des
années quatre-vingt et au début des années quatre-vingt-dix, qui ont adopté
massivement la traction animale tandis que certains se sont lancés dans la
nouvelle aventure du tracteur. Les outils mécaniques ouvrent des possibilités
de mise en valeur de terres plus lourdes que celles travaillées à la houe. La
compétition pour la terre est forte et le paysage agraire change, rapidement ;
le coton et le maïs s'imposent au détriment des plantes cultivées autrefois.
Dans la course à la terre, les chances ne sont pas les mêmes suivant que le
paysan appartient à la communauté autochtone bwa, à celle des éleveurs peuls
ou encore à celle des migrants mossis installés à la périphérie des villages.
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
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