- EAN13
- 9782753531635
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 06/02/2015
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753531635
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
7.99
Autre version disponible
George Sand était profondément attachée à son terroir. Elle tente d’y gérer
ses terres avec habileté et innovation – sans beaucoup de succès d’ailleurs.
Elle ne se contente pas d’y trouver un refuge dont la quiétude est propre au
travail littéraire, qui lui assure l’essentiel de ses revenus... Observatrice
des moeurs rurales, pionnière de l’ethnologie, elle y trouve l’inspiration de
ses « romans champêtres », mais elle y élabore aussi une réflexion politique
et une utopie sociale. Elle y crée un lieu de sociabilité d’où elle construit
un réseau d’amitiés, de collaborations et d’influences en France et à
l’étranger. Ce réseau est particulièrement actif dans les combats de 1848,
entretenu fidèlement sous le Second Empire, cultivé encore après la grande
désillusion de 1871, sans qu’elle perde foi dans l’issue des combats de son
temps pour les libertés sociales, politiques et nationales. Fruit d’un
colloque tenu à l’occasion du bicentaire de George Sand, cet ouvrage étudie
les rapports privilégiés que l’écrivain a entretenus avec son terroir. La Mare
au Diable, le moulin d’Angibault, le manoir des terribles Mauprat et autres
lieux actuels du tourisme sandien véhiculent en effet une mémoire complexe –
terroir réel, fiction littéraire, espace utopique d’une société à reconstruire
–, trop longtemps méconnue.
ses terres avec habileté et innovation – sans beaucoup de succès d’ailleurs.
Elle ne se contente pas d’y trouver un refuge dont la quiétude est propre au
travail littéraire, qui lui assure l’essentiel de ses revenus... Observatrice
des moeurs rurales, pionnière de l’ethnologie, elle y trouve l’inspiration de
ses « romans champêtres », mais elle y élabore aussi une réflexion politique
et une utopie sociale. Elle y crée un lieu de sociabilité d’où elle construit
un réseau d’amitiés, de collaborations et d’influences en France et à
l’étranger. Ce réseau est particulièrement actif dans les combats de 1848,
entretenu fidèlement sous le Second Empire, cultivé encore après la grande
désillusion de 1871, sans qu’elle perde foi dans l’issue des combats de son
temps pour les libertés sociales, politiques et nationales. Fruit d’un
colloque tenu à l’occasion du bicentaire de George Sand, cet ouvrage étudie
les rapports privilégiés que l’écrivain a entretenus avec son terroir. La Mare
au Diable, le moulin d’Angibault, le manoir des terribles Mauprat et autres
lieux actuels du tourisme sandien véhiculent en effet une mémoire complexe –
terroir réel, fiction littéraire, espace utopique d’une société à reconstruire
–, trop longtemps méconnue.
S'identifier pour envoyer des commentaires.