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Victor Hugo : espace et politique (jusqu'à l'exil : 1823-1852)
EAN13
9782753546769
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Interférences
Langue
français

Victor Hugo : espace et politique (jusqu'à l'exil : 1823-1852)

Presses universitaires de Rennes

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« Hugo est fou ! » Le 17 juillet 1851, sur les bancs de l’Assemblée
législative, on put entendre cette exclamation indignée, au milieu d’un « long
éclat de rire à droite ». À la tribune, celui qui n’était encore ni barbu, ni
exilé, venait de saluer « cet immense édifice de l’avenir, qui s’appellera un
jour les États-Unis d’Europe ! » Oui, Hugo est fou. Car sa vision de l’Europe,
n’en déplaise aux récupérations commémoratives, n’a pas grand-chose à voir
avec le consensus mou qu’on tente d’imposer aux Européens depuis plusieurs
décennies. Cette vision est de celles qui contraignent à rouvrir toutes les
grandes questions échues au politique : État, souveraineté, Nation, empire,
peuple, civilisation – plus rien de tout cela n’est clair dès qu’on le pense
en vue de l’Europe. Et ce sont ces questions qu’il faut aborder pour suivre la
pensée hugolienne, pensée politique, et pensée de l’espace. Pensée originale,
et bien de son époque. Issue de cet âge romantique riche de ses bricolages,
fertile en inventions, et dont notre présent, déboussolé et un peu morne,
pourrait peut-être, avec quelque profit, s’inspirer. Sans négliger les
discours politiques et les réflexions théoriques, c’est surtout une « pensée
en littérature » que l’on tente ici de retracer, forgée dans les romans, le
théâtre, la poésie. Pensée souvent plus étonnante, plus radicale, plus
cohérente aussi, que bien des propos plus autorisés, et apparemment plus «
sérieux ». Jean Monnet aurait dit : « Si c’était à refaire, je commencerais
par la culture. » Certes. Mais, tout bien pesé, cette culture est une
aventurière. Et Victor Hugo nous en donne une idée.
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