- EAN13
- 9782753555815
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 29/06/2018
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
La Maison de Salomon
Histoire du patronage scientifique et technique en France et en Angleterre au XVIIe siècle
Aurélien Ruellet
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753555815
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La Maison de Salomon est le nom que donne l'homme d'État anglais Francis Bacon
à l'institution imaginaire décrite dans son récit utopique La Nouvelle
Atlantide : une confrérie dont les membres s'efforcent de mettre les sciences,
les inventions et les techniques au service du bien commun. L'idée est
puissamment mobilisatrice et constitue l'un des moteurs, quelques décennies
plus tard, de la création des académies scientifiques française et anglaise.
Mais cette « maison » existe déjà quand paraît en 1627 l'utopie baconienne.
Elle est constituée de tous ceux, inventeurs, professeurs, fabricants
d'instruments mathématiques, libraires spécialisés ou ingénieurs qui font des
sciences et techniques leur occupation. Comment vivre de son savoir lorsqu'on
n'était pas gentilhomme comme Descartes ? Quelles opportunités se présentaient
à ceux qui, de part et d'autre de la Manche, cultivaient les sciences et les
techniques ? Quelle place leur réservaient des sociétés d'Ancien Régime qu'on
croit souvent, avec quelque raison, rétives ou étrangères à la rationalité
scientifique moderne ? Comment et par qui ces hommes étaient-ils protégés ?
Loin de l'image classique du mécénat aristocratique et royal, cette enquête
montre que le patronage dont ils bénéficiaient revêtait bien des aspects et
mobilisait de nombreux mécènes au petit pied, dans l'administration
monarchique et ailleurs. En revenant sur les carrières de dizaines de savants
et techniciens français et anglais du xviie siècle, cet ouvrage éclaire ainsi
des aspects méconnus de la formation de l'État moderne et de l'émergence de la
science expérimentale.
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
à l'institution imaginaire décrite dans son récit utopique La Nouvelle
Atlantide : une confrérie dont les membres s'efforcent de mettre les sciences,
les inventions et les techniques au service du bien commun. L'idée est
puissamment mobilisatrice et constitue l'un des moteurs, quelques décennies
plus tard, de la création des académies scientifiques française et anglaise.
Mais cette « maison » existe déjà quand paraît en 1627 l'utopie baconienne.
Elle est constituée de tous ceux, inventeurs, professeurs, fabricants
d'instruments mathématiques, libraires spécialisés ou ingénieurs qui font des
sciences et techniques leur occupation. Comment vivre de son savoir lorsqu'on
n'était pas gentilhomme comme Descartes ? Quelles opportunités se présentaient
à ceux qui, de part et d'autre de la Manche, cultivaient les sciences et les
techniques ? Quelle place leur réservaient des sociétés d'Ancien Régime qu'on
croit souvent, avec quelque raison, rétives ou étrangères à la rationalité
scientifique moderne ? Comment et par qui ces hommes étaient-ils protégés ?
Loin de l'image classique du mécénat aristocratique et royal, cette enquête
montre que le patronage dont ils bénéficiaient revêtait bien des aspects et
mobilisait de nombreux mécènes au petit pied, dans l'administration
monarchique et ailleurs. En revenant sur les carrières de dizaines de savants
et techniciens français et anglais du xviie siècle, cet ouvrage éclaire ainsi
des aspects méconnus de la formation de l'État moderne et de l'émergence de la
science expérimentale.
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
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