- EAN13
- 9782755505191
- Éditeur
- Fayard/Mille et une nuits
- Date de publication
- 17/10/2012
- Langue
- français
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782755505191
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Après avoir écrit trois pamphlets, où il s’en prend à la pédagogie et expose
sa position politique (Mon internationalisme sentimental, 1915), le professeur
de mathématiques Henri Roorda s’essaye à un genre nouveau, qui va le rendre
célèbre. À prendre ou à laisser (1919) est le quatrième livre de Roorda et son
premier recueil de chroniques, issues de La Tribune de Lausanne (1917-1919).
Déjà dans Le Roseau pensotant, il s’était essayé à cette forme journalistique,
mais cette fois-ci son talent explose : on a donc ici les débuts du
chroniqueur, déjà drôle, prenant déjà à contre-pied la morale petite-
bourgeoise, analysant les usages sociaux les plus banals (le fait de se serrer
la main par exemple), prompt à décocher ses flèches fraîches et légères. Mais
l’humoriste Roorda est tout à la fois un moraliste et un sentimental. Les
pages mettant en scène sa fille, Miquette, montrent parfaitement comment il
observe le monde et comment il l’analyse, en poète, en homme proche des
enfants, ces adultes non encore dégénérés. Agissant parfois derrière le masque
de son double Baltasar (sous le pseudonyme duquel il publiera les quatre
éditions successives de l’Almanach Baltasar), le penseur et l’humanitaire
Roorda signe avec À prendre ou à laisser son premier recueil d’envergure, où
se manifeste sa première « manière ».
sa position politique (Mon internationalisme sentimental, 1915), le professeur
de mathématiques Henri Roorda s’essaye à un genre nouveau, qui va le rendre
célèbre. À prendre ou à laisser (1919) est le quatrième livre de Roorda et son
premier recueil de chroniques, issues de La Tribune de Lausanne (1917-1919).
Déjà dans Le Roseau pensotant, il s’était essayé à cette forme journalistique,
mais cette fois-ci son talent explose : on a donc ici les débuts du
chroniqueur, déjà drôle, prenant déjà à contre-pied la morale petite-
bourgeoise, analysant les usages sociaux les plus banals (le fait de se serrer
la main par exemple), prompt à décocher ses flèches fraîches et légères. Mais
l’humoriste Roorda est tout à la fois un moraliste et un sentimental. Les
pages mettant en scène sa fille, Miquette, montrent parfaitement comment il
observe le monde et comment il l’analyse, en poète, en homme proche des
enfants, ces adultes non encore dégénérés. Agissant parfois derrière le masque
de son double Baltasar (sous le pseudonyme duquel il publiera les quatre
éditions successives de l’Almanach Baltasar), le penseur et l’humanitaire
Roorda signe avec À prendre ou à laisser son premier recueil d’envergure, où
se manifeste sa première « manière ».
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