- EAN13
- 9782757427675
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 15/03/2019
- Collection
- Esthétique et sciences des arts
- Langue
- français
Mythologies et mythes individuels
À partir de l'art brut
Presses Universitaires du Septentrion
Esthétique et sciences des arts
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782757427675
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12.99
À partir des notions de « mythologie individuelle » et de « mythe individuel
», il s’agit d’interroger les caractéristiques prêtées à l’art brut,
renouvelées par leur extension ou déplacement dans le champ de la création
moderne et contemporaine, ainsi que leur rapport à l’histoire. Ce qu’on nomme
« l’art brut », en incluant ses extensions dans l’Outsider Art, mérite une
considération nouvelle. On doit se garder de réifier ou d’essentialiser cette
notion : l’art brut, en vérité, est une question. Le point de départ de la
recherche se trouve dans l’intitulé « Mythologie individuelle », désignation
par Harald Szeemann d’une section de la Dokumenta 5 de Kassel en 1972,
réunissant des œuvres d’artistes contemporains dont Étienne-Martin ; dans leur
immédiate proximité étaient exposées des œuvres principalement issues du
contexte asilaire. C’est ce sens initial qui s’est vu enrichi, déployé et
déplacé d’une manière qui rencontre les champs de l’histoire et de la critique
de l’art, de la psychanalyse, de l’anthropologie et de la philosophie.
L’objectif général de la démarche est de questionner les déterminations
profondes des œuvres : l’histoire, la fable et l’intrigue, selon une
orientation susceptible de dialectiser les rapports entre l’individuel et le
collectif, entre la structure et l’activité dynamique, entre l’écrit/dessin et
l’oral. C’est non seulement la catégorie d’art brut mais le concept d’art,
inclus le statut des processus créatifs, qui sont mis à l’épreuve.
», il s’agit d’interroger les caractéristiques prêtées à l’art brut,
renouvelées par leur extension ou déplacement dans le champ de la création
moderne et contemporaine, ainsi que leur rapport à l’histoire. Ce qu’on nomme
« l’art brut », en incluant ses extensions dans l’Outsider Art, mérite une
considération nouvelle. On doit se garder de réifier ou d’essentialiser cette
notion : l’art brut, en vérité, est une question. Le point de départ de la
recherche se trouve dans l’intitulé « Mythologie individuelle », désignation
par Harald Szeemann d’une section de la Dokumenta 5 de Kassel en 1972,
réunissant des œuvres d’artistes contemporains dont Étienne-Martin ; dans leur
immédiate proximité étaient exposées des œuvres principalement issues du
contexte asilaire. C’est ce sens initial qui s’est vu enrichi, déployé et
déplacé d’une manière qui rencontre les champs de l’histoire et de la critique
de l’art, de la psychanalyse, de l’anthropologie et de la philosophie.
L’objectif général de la démarche est de questionner les déterminations
profondes des œuvres : l’histoire, la fable et l’intrigue, selon une
orientation susceptible de dialectiser les rapports entre l’individuel et le
collectif, entre la structure et l’activité dynamique, entre l’écrit/dessin et
l’oral. C’est non seulement la catégorie d’art brut mais le concept d’art,
inclus le statut des processus créatifs, qui sont mis à l’épreuve.
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