- EAN13
- 9782814501348
- Éditeur
- PublieNet
- Date de publication
- 07/06/2012
- Collection
- Nos Classiques
- Langue
- français
La Mer
un immense classique de la littérature française : langue et paysage, histoire du savoir, et imaginaire de la mer
Jules Michelet
PublieNet
Nos Classiques
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782814501348
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2.99
Encore un pilier de nos bibliothèques, et depuis longtemps. Un des plus grands
livres de notre patrimoine littéraire.
La mer, pour ceux du XIXe siècle, c'est un univers qu'on regarde soudain à
neuf.
Et Michelet s'en saisit à bras-le-corps dans cet élan de l'historien de la
Révolution française : tableau global où tout, paysages, cataclysmes,
étonnement, et le labeur des humbles, rejoint l'aventure humaine. Les phrases
comme les pieuvres, les plages d'ici comme les pôles au loin. L'oursin comme
la baleine...
Nous voilà pour la première fois confrontés – mais par un puissant poème
lyrique en prose – à l’abstrait, à l’immatériel de la mer. C’est la période où
Gustave Le Gray va photographier les vagues, c’est une révision globale des
notions de territoire, de voyage, mais aussi de la logique du vivant.
Michelet, même quand il regarde ce qui n’a pas d’histoire, en fait l’histoire
de notre regard. Et il nous force à considérer comme histoire ce qui, en
apparence seulement, est éternel.
Michelet est écrivain : c’est son poste d’observation, qu’il décrit. Où il
est, et pourquoi. Ce qu’il fait. Avec qui il parle. C'est la magie de ce texte
immense, où on s'enfonce sans jamais regarder en arrière : l'horizon de mer
est toujours devant. Ici il est aussi horizon langue.
FB
livres de notre patrimoine littéraire.
La mer, pour ceux du XIXe siècle, c'est un univers qu'on regarde soudain à
neuf.
Et Michelet s'en saisit à bras-le-corps dans cet élan de l'historien de la
Révolution française : tableau global où tout, paysages, cataclysmes,
étonnement, et le labeur des humbles, rejoint l'aventure humaine. Les phrases
comme les pieuvres, les plages d'ici comme les pôles au loin. L'oursin comme
la baleine...
Nous voilà pour la première fois confrontés – mais par un puissant poème
lyrique en prose – à l’abstrait, à l’immatériel de la mer. C’est la période où
Gustave Le Gray va photographier les vagues, c’est une révision globale des
notions de territoire, de voyage, mais aussi de la logique du vivant.
Michelet, même quand il regarde ce qui n’a pas d’histoire, en fait l’histoire
de notre regard. Et il nous force à considérer comme histoire ce qui, en
apparence seulement, est éternel.
Michelet est écrivain : c’est son poste d’observation, qu’il décrit. Où il
est, et pourquoi. Ce qu’il fait. Avec qui il parle. C'est la magie de ce texte
immense, où on s'enfonce sans jamais regarder en arrière : l'horizon de mer
est toujours devant. Ici il est aussi horizon langue.
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