- EAN13
- 9782889303397
- Éditeur
- Alphil-Presses universitaires suisses
- Date de publication
- 14/02/2022
- Collection
- Politique et échanges culturels
- Langue
- français
Au-delà du rideau de bambou
Relations culturelles et amitiés politiques sino-suisses (1949-1989)
Cyril Cordoba
Alphil-Presses universitaires suisses
Politique et échanges culturels
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782889303397
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« Les communistes pourraient donner au mot “culture” et tout ce qu’il implique
une définition polyvalente allant d’une représentation d’acrobates au chantage
politique. » Tels sont les termes employés en 1959 par la diplomatie
helvétique pour évoquer ses échanges avec la Chine de Mao Zedong, lorsque la «
peur du Rouge » régnait en maître. Pourtant, entre 1949 et 1989 de nombreuses
relations culturelles et politiques ont tout de même existé entre les deux
pays. Mais celles-ci se tenaient généralement à l’abri du regard des
diplomates suisses et de la police fédérale.
Dans cette histoire des relations sino-suisses durant la Guerre froide, Cyril
Cordoba analyse comment la République populaire de Chine a tenté de développer
son influence et son prestige à l’étranger à l’aide d’organisations qui
agissaient en marge des circuits officiels : les associations d’amitié. Ces
groupes prochinois ont joué un rôle de premier plan dans toutes les rencontres
culturelles entre les deux pays (matchs de ping-pong, tournées de l’opéra de
Pékin, jumelages de villes, diffusion du Petit Livre rouge).
Qui étaient ces amis de la Chine et quel a été leur rôle politique ? Quelle
était exactement la nature de leurs relations avec les autorités chinoises ?
Quelle était la position de la Confédération face à ces organisations sur
lesquelles elle n’avait aucun contrôle, et qui ont longtemps été des
interlocutrices privilégiées de la RPC ? À travers toutes ces questions,
l’auteur propose un regard inédit sur les stratégies du soft power –
diplomatie d’influence ou pouvoir de séduction – chinois, en analysant comment
la propagande maoïste a mis en place un système clientéliste d’ampleur
internationale au coeur de la Guerre froide.
une définition polyvalente allant d’une représentation d’acrobates au chantage
politique. » Tels sont les termes employés en 1959 par la diplomatie
helvétique pour évoquer ses échanges avec la Chine de Mao Zedong, lorsque la «
peur du Rouge » régnait en maître. Pourtant, entre 1949 et 1989 de nombreuses
relations culturelles et politiques ont tout de même existé entre les deux
pays. Mais celles-ci se tenaient généralement à l’abri du regard des
diplomates suisses et de la police fédérale.
Dans cette histoire des relations sino-suisses durant la Guerre froide, Cyril
Cordoba analyse comment la République populaire de Chine a tenté de développer
son influence et son prestige à l’étranger à l’aide d’organisations qui
agissaient en marge des circuits officiels : les associations d’amitié. Ces
groupes prochinois ont joué un rôle de premier plan dans toutes les rencontres
culturelles entre les deux pays (matchs de ping-pong, tournées de l’opéra de
Pékin, jumelages de villes, diffusion du Petit Livre rouge).
Qui étaient ces amis de la Chine et quel a été leur rôle politique ? Quelle
était exactement la nature de leurs relations avec les autorités chinoises ?
Quelle était la position de la Confédération face à ces organisations sur
lesquelles elle n’avait aucun contrôle, et qui ont longtemps été des
interlocutrices privilégiées de la RPC ? À travers toutes ces questions,
l’auteur propose un regard inédit sur les stratégies du soft power –
diplomatie d’influence ou pouvoir de séduction – chinois, en analysant comment
la propagande maoïste a mis en place un système clientéliste d’ampleur
internationale au coeur de la Guerre froide.
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