- Format
- Broché
- EAN13
- 9782707130419
- ISBN
- 978-2-7071-3041-9
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 26/05/1999
- Collection
- REVUE M.A.U.S.S (RMA 000013)
- Nombre de pages
- 352
- Dimensions
- 22,1 x 13,6 x 3,2 cm
- Poids
- 470 g
- Langue
- français
Revue du MAUSS numéro 13 Retour de l'ethnocentrisme
De Revue du M.A.U.S.S.
La Découverte
Revue M.A.U.S.S
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- Description
- R100056906: 1999. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos plié, Papier jauni. 371 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
- État de l'exemplaire
- Etat d'usage, Couv. convenable, Dos plié, Papier jauni
- Format
- In-8
- Reliure
- Broché
45.80 (Occasion)
En 1989, la chute du Mur de Berlin semblait annoncer la fin du mensonge et des illusions totalitaires. Pendant quelques années, le monde occidental se prit à rêver de la paix perpétuelle qu'amènerait l'extension rapide à toute la planète de l'économie de marché, des droits de l'homme, des technosciences et de la démocratie. D'un universalisme enfin accepté. Aujourd'hui, le cauchemar a succédé au rêve : partout dans le monde, on se massacre allègrement et des États se défont au nom de la pureté de la race ou de la religion. L'Occident aurait tort de croire que ce sont là affaires de barbares qui ne le concernent pas. D'abord, parce que le conflit se fait désormais sentir au cœur même des démocraties les mieux ancrées. Et surtout, parce que cet effarant retour de l'ethnocentrisme au Sud et à l'Est semble proportionnel à la secrète violence impliquée par la norme universaliste occidentale. Comme si, derrière l'apparente neutralité de la marchandise, des images et du juridisme, nombre de peuples percevaient un ethnocentrisme paradoxal, celui de l'universalisme du Nord et de l'Ouest, d'autant plus dévastateur qu'il nie toute pertinence des différences culturelles. Dans une situation aussi dramatique, la pensée hésite. Impossible, au nom d'un relativisme irresponsable, d'avaliser les folies purificatrices. Impossible aussi, au nom d'un universalisme aveugle, de méconnaître les ravages produits par la prétention de l'Occident au monopole de la culture légitime. Mais impossible, tout autant, de renoncer à définir des normes éthiques, politiques et culturelles minimales que l'humanité entière soit effectivement susceptible de partager. Entre un relativisme sans principe et un universalisme cannibale, la voie est étroite, mais elle existe. Elle est celle d'un relativisme modéré, d'un " pluriversalisme ". C'est elle que les auteurs de ce numéro de la Revue du MAUSS invitent les lecteurs à explorer avec eux.
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