- Format
- Broché
- EAN13
- 9782905040664
- ISBN
- 978-2-905040-66-4
- Éditeur
- CAUSE DU DESIR
- Date de publication
- 12/11/2009
- Collection
- CAUSE DESIR
- Nombre de pages
- 150
- Dimensions
- 24 x 17,5 x 2 cm
- Poids
- 200 g
- Langue
- français
La Cause Freudienne Numero 72 Novembre 2009 - Ladesinsertion Subjective
Collectif
Cause Du Desir
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- Description
- R260255489: Novembre 2009. In-8. Broché. Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 239 pages.. . . . Classification Dewey : 155.6-Psychologie des adultes
- État de l'exemplaire
- Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais
- Format
- In-8
- Reliure
- Broché
45.80 (Occasion)
La Cause freudienne n°72, a pour titre « La désinsertion subjective ».
Notre grand corps social aimant également tout le monde, l’on nous annonce régulièrement que sa générosité s’accroît et que dorénavant les oubliés seront de plus en plus rares. En ces temps agités, la désinsertion est conçue comme un symptôme dont il conviendrait enfin de guérir. Sans Orwell, cette ambition pourrait paraître sympathique, une espèce de grande cause, une nouvelle frontière agrandissant l’hexagone. Avec lui, l’impression est moins favorable : le temps s’est arrêté en 1984, l’Autre veut votre bien et il l’aura !
Reste alors à savoir ce qui restera à l’humanoïde comblé puisqu’il ne faut pas faire de grands développements théoriques pour s’apercevoir que le bien de tous règnera au détriment de la jouissance de chacun.
Las, méfions-nous de la polémique toujours un peu facile. Le désir d’insertion est plus futile qu’inquiétant. En effet, le déchet n’est-il pas une réalité ordinaire, le lot de chacun et pas seulement de ceux que la clinique reconnaît comme fous? La jouissance ne fait-elle pas toujours tache dans la pureté du non-être ? Le véritable enjeu de l’expérience analytique n’est donc pas de réintégrer d’hypothétiques brebis égarées mais de permettre à l’analysant de mieux se débrouiller avec la jouissance qui le sépare de ses semblables.
Notre grand corps social aimant également tout le monde, l’on nous annonce régulièrement que sa générosité s’accroît et que dorénavant les oubliés seront de plus en plus rares. En ces temps agités, la désinsertion est conçue comme un symptôme dont il conviendrait enfin de guérir. Sans Orwell, cette ambition pourrait paraître sympathique, une espèce de grande cause, une nouvelle frontière agrandissant l’hexagone. Avec lui, l’impression est moins favorable : le temps s’est arrêté en 1984, l’Autre veut votre bien et il l’aura !
Reste alors à savoir ce qui restera à l’humanoïde comblé puisqu’il ne faut pas faire de grands développements théoriques pour s’apercevoir que le bien de tous règnera au détriment de la jouissance de chacun.
Las, méfions-nous de la polémique toujours un peu facile. Le désir d’insertion est plus futile qu’inquiétant. En effet, le déchet n’est-il pas une réalité ordinaire, le lot de chacun et pas seulement de ceux que la clinique reconnaît comme fous? La jouissance ne fait-elle pas toujours tache dans la pureté du non-être ? Le véritable enjeu de l’expérience analytique n’est donc pas de réintégrer d’hypothétiques brebis égarées mais de permettre à l’analysant de mieux se débrouiller avec la jouissance qui le sépare de ses semblables.
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