www.leslibraires.fr
Recettes minceur au son d'avoine
EAN13
9782875150400
ISBN
978-2-87515-040-0
Éditeur
Ixelles éditions
Date de publication
Collection
IX.MIN.GUI.ECOL
Nombre de pages
160
Dimensions
17 x 11 cm
Poids
122 g
Langue
français
Code dewey
641

Recettes minceur au son d'avoine

Ixelles éditions

Ix.Min.Gui.Ecol

Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres

Introduction

Que l'on ait 2 ou 8 kilos superflus, tout le monde a bien compris que la différence entre les « entrées » (ce que l'on mange) et les « sorties » (comment on bouge) représente une des clés du succès d'un programme amincissant. Mais comptabiliser sans cesse les calories en suivant un plan alimentaire strict et avec une liste d'aliments interdits n'est pas le meilleur des concepts : c'est trop astreignant et socialement difficile à vivre. Cette « obsession » conduit bien souvent à s'affamer, se priver ou se carencer. En plus, on s'isole des autres et du plaisir de manger. Beaucoup en ont gardé des séquelles et les quelques kilos perdus sont très vite réapparus ! Quelle est alors la solution ? Prendre simplement en compte les notions de plaisir, d'équilibre alimentaire et surtout de satiété.

Sortir de table sans être rassasié est en effet le
meilleur moyen de déséquilibrer son alimentation en conduisant irrémédiablement aux grignotages entre les repas. Ainsi, à quantité calorique égale, certains aliments, préparations ou repas sont dits moins denses que d'autres, c'est-à-dire qu'ils présentent un volume plus important, une quantité d'eau plus forte ou une plus grande richesse en fibres. Ils sont donc plus rassasiants, car ils prennent plus de volume dans l'estomac.

D'ailleurs, de nombreuses études se sont penchées sur l'importance des fibres, qui sont, si on schématise, le squelette des végétaux, l'enveloppe des céréales ou encore la « peau » des fruits et légumes. Ce que l'on peut affirmer déjà, c'est que les preuves de l'importance de ces fibres dans le contrôle du poids et le maintien de la santé à long terme sont surtout issues d'observations épidémiologiques. La plupart des études de ce type s'accordent pour dire que les populations qui consomment beaucoup de fibres sont moins touchées par l'obésité et le surpoids. Il existe aussi des études cliniques, conduites auprès de populations à risque comme les diabétiques, qui montrent que lorsqu'ils sont associés à une alimentation équilibrée peu grasse, les suppléments en fibres favorisent souvent la perte de poids et un meilleur contrôle du sucre dans le sang. Parmi elles, ce sont surtout celles de la famille dite « soluble » qui sont efficaces.

Et savez-vous quel est le point commun qui existe entre le son d'avoine, l'agar-agar ou encore la pectine contenue dans certains végétaux ? Tout simplement leur teneur incroyable en fibres dites solubles, parées de véritables vertus santé et... minceur ! Pourtant, malgré le formidable succès des fibres et la place qu'elles devraient occuper, on constate d'après différentes enquêtes (Baromètre Santé, Crédoc...) que les Français, tout comme la plupart des autres habitants des pays occidentaux, consomment à peine 10 à 15 g de fibres par jour, alors que les autorités de santé (à travers le Programme Nutrition National Santé) conseillent un apport quotidien de 25 à 30 g.

Proposer un recueil de recettes riches en son d'avoine, agar-agar ou autres pectines, et donc en fibres solubles, est un véritable coup de pouce pour vous aider à « manger moins », sans contrainte et avec des recettes plaisir. Les « régimes » tristes sont bel et bien derrière vous...

Les modérateurs d'appétit :
un vrai coup de pouce naturel

Durant des années, les fibres étaient juste considérées comme des régulateurs du transit : « vous êtes constipés, augmentez votre consommation en fibres », aiment encore à conseiller les médecins et les médias. Pourtant, on s'est aperçu depuis que les fibres n'étaient pas toutes égales entre elles, et ce, en fonction de la famille à laquelle elles appartiennent. En effet, on peut distinguer dans les aliments deux types de fibres, en fonction ou non de leur attirance pour l'eau : les fibres solubles et les fibres insolubles.

Dans l'idéal, alors qu'aujourd'hui les communautés qui ont adopté le mode de vie occidental les ont pratiquement supprimées de leur alimentation au profit d'aliments raffinés, il faudrait consommer 25 à 30 g de fibres par jour, dont 70 % de fibres insolubles (présentes, comme la cellulose, la lignine ou l'hémicellulose, dans les céréales complètes et la majorité des fruits et légumes) et 30 % de fibres solubles (présentes dans certaines céréales et, comme la pectine, dans certains fruits).

Les premières, les insolubles, agissent en facilitant à la fois la digestion et le transit. Les aliments qui en sont riches doivent être mastiqués longtemps, ce qui stimule les sécrétions salivaires, gastriques, biliaires et pancréatiques. En outre, elles régulent le transit intestinal sans provoquer de diarrhées, contrairement aux idées reçues.

Les secondes, les solubles qui nous intéressent ici, ont la particularité d'attirer l'eau et de se lier à elle pour former une sorte d'éponge dans l'estomac. Celle-ci agit sur deux fronts :

• d'une part, elle piège une partie des sucres consommés, permettant ainsi de limiter l'absorption des sucres alimentaires et de réguler la glycémie et les fringales ;

• d'autre part, elle empêche l'assimilation d'une partie des calories issues des lipides en les emprisonnant dans ce gel.

Le « champ d'action » des fibres est donc bien plus grand que celui d'aider les intestins « paresseux ». Celles de la famille dite « soluble », qui forment la base de ce livre de recettes, sont réellement devenues des nutriments tout aussi importants que les vitamines, les protéines et autres oméga 3. Imaginez un peu : quelles substances alimentaires possèdent autant d'atouts ? En effet, en formant un gel lorsqu'elles sont mélangées aux différents liquides du bol alimentaire, les fibres solubles :

• ralentissent la vitesse à laquelle le sucre est absorbé dans le sang, ce qui limite les variations de la glycémie et donc lutte contre certains types de diabète, mais aussi contre les fringales au beau milieu de l'après-midi ;

• préviennent l'excès de cholestérol dans le sang (le LDL, c'est-à-dire celui qui aurait tendance, en cas de surproduction, à se déposer sur les artères) en diminuant l'absorption des graisses, ce qui limite les calories ingérées mais prévient aussi certaines affections cardiaques ;

• favorisent incontestablement l'amincissement, puisque tout en donnant du volume au bol alimentaire, elles n'apportent aucune calorie. En effet, elles ne sont pas absorbées par l'organisme, aucune enzyme digestive n'arrivant à les dégrader, donc à les digérer. Ce phénomène encourage alors la satiété, ce qui limite la prise alimentaire et diminue l'apport calorique du repas sans pour autant que le « ventre » crie famine.

Les fibres solubles sont donc de véritables régulateurs de l'appétit et modèrent les prises alimentaires sans avoir la sensation de se priver. Mais où trouve-t-on ces fibres alliées de la minceur ? Dans les aliments ou préparations suivantes, qui en sont les plus riches et les plus simples d'utilisation. Ce sont eux qui sont utilisés dans les recettes du livre que vous tenez entre vos mains.

Le son d'avoine

À tout seigneur tout honneur. Les fibres qu'il contient en grande quantité (environ 25 %) sont toutes quasiment solubles. Même les flocons d'avoine en contiennent (8 % environ). Les fibres solubles que l'avoine contient sont essentiellement du bêtaglucane, qui non seulement ralentit le passage du sucre dans le sang, donc limite les fringales, mais aussi emprisonne le plus les graisses alimentaires. Certains chercheurs affirment même que cette fibre pourrait agir au sein des cellules du foie pour ralentir la fabrication du mauvais cholestérol (le fameux LDL). Le mécanisme demeure cependant assez obscur ! Quoi qu'il en soit, le son d'avoine est sûrement un des meilleurs modérateurs naturels d'appétit qui soit. Il peut s'intégrer à de nombreuses préparations (céréales du petit déjeuner, laitages, potages...) mais aussi dans des recettes plus originales que contient cet ouvrage. L'avoine est également une source très intéressante de manganèse et de sélénium, deux oligo-éléments antioxydants, c'est-à-dire qui luttent contre le vieillissement prématuré des cellules de l'organisme. Cependant, il n'est pas conseillé de réaliser une surconsommation de son d'avoine, sous peine non seulement de ...
S'identifier pour envoyer des commentaires.