- Format
- Broché
- EAN13
- 9782374961026
- ISBN
- 978-2-37496-102-6
- Éditeur
- ÉPURE - Éditions et Presses universitaires de Reims
- Date de publication
- 24/09/2020
- Collection
- Sport, acteurs & représentations
- Nombre de pages
- 448
- Dimensions
- 14,8 x 6,6 cm
- Poids
- 643 g
- Langue
- français
La fabrique de l'information sportive : L'Auto (1900-1944)
"l'auto", 1900-1944
De Benoît Caritey
ÉPURE - Éditions et Presses universitaires de Reims
Sport, acteurs & représentations
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Autre version disponible
_L'Auto_ est le grand quotidien sportif français de la première moitié du XX e
siècle. Lancé en octobre 1900, il conquiert rapidement une position dominante
sur le marché de l’information sportive, et la conserve jusqu’à sa disparition
en août 1944. Ses tirages le classent parmi les principaux titres de la presse
nationale. Il est réputé pour la qualité des informations qu’il délivre jour
après jour à ses lecteurs, informations dont il a souvent la primeur et
parfois l’exclusivité. On lui prête de surcroît un pouvoir considérable: les
dirigeants du monde sportif et les responsables ministériels de l’éducation
physique et des sports redoutent les campagnes de presse orchestrées par
_L’Auto_ et doivent composer avec lui.
Malgré cela, l’histoire de ce fleuron de la presse française n’avait jamais
fait l’objet d’une étude d’ensemble, une lacune que ce livre a pour ambition
de combler. Il réunit les contributions d’une quinzaine d’historiens et
sociologues du sport et des médias et de chercheurs en sciences de
l’information et de la communication, qui retracent l’histoire de cette
entreprise de presse, analysent ses stratégies commerciales, étudient comment
la gravure, le dessin de presse et la photographie sont utilisés dans les
pages du journal, et comment les sujets qui ont fait l’actualité sportive à la
Belle Époque, durant la Première Guerre mondiale, dans l’entre-deux-guerres et
au cours des années noires de l’Occupation et du régime de Vichy, sont traités
par l’équipe de rédaction: le « sport ouvrier » qui se présentait comme une
alternative au sport organisé par les fédérations traditionnelles et le Comité
international olympique; la pratique féminine de l’éducation physique et des
sports de compétition; les Jeux olympiques de Berlin en 1936; l’alimentation
du sportif; la politique nationale de l’éducation physique et des sports; les
querelles incessantes entre les défenseurs de l’amateurisme intégral et les
partisans du professionnalisme.
Ces différentes analyses se complètent, se recoupent et s’éclairent
mutuellement. Elles permettent de mieux comprendre le fonctionnement d’une
entreprise de presse dans la première moitié du XXe siècle et le processus de
fabrique de l’information sportive.
siècle. Lancé en octobre 1900, il conquiert rapidement une position dominante
sur le marché de l’information sportive, et la conserve jusqu’à sa disparition
en août 1944. Ses tirages le classent parmi les principaux titres de la presse
nationale. Il est réputé pour la qualité des informations qu’il délivre jour
après jour à ses lecteurs, informations dont il a souvent la primeur et
parfois l’exclusivité. On lui prête de surcroît un pouvoir considérable: les
dirigeants du monde sportif et les responsables ministériels de l’éducation
physique et des sports redoutent les campagnes de presse orchestrées par
_L’Auto_ et doivent composer avec lui.
Malgré cela, l’histoire de ce fleuron de la presse française n’avait jamais
fait l’objet d’une étude d’ensemble, une lacune que ce livre a pour ambition
de combler. Il réunit les contributions d’une quinzaine d’historiens et
sociologues du sport et des médias et de chercheurs en sciences de
l’information et de la communication, qui retracent l’histoire de cette
entreprise de presse, analysent ses stratégies commerciales, étudient comment
la gravure, le dessin de presse et la photographie sont utilisés dans les
pages du journal, et comment les sujets qui ont fait l’actualité sportive à la
Belle Époque, durant la Première Guerre mondiale, dans l’entre-deux-guerres et
au cours des années noires de l’Occupation et du régime de Vichy, sont traités
par l’équipe de rédaction: le « sport ouvrier » qui se présentait comme une
alternative au sport organisé par les fédérations traditionnelles et le Comité
international olympique; la pratique féminine de l’éducation physique et des
sports de compétition; les Jeux olympiques de Berlin en 1936; l’alimentation
du sportif; la politique nationale de l’éducation physique et des sports; les
querelles incessantes entre les défenseurs de l’amateurisme intégral et les
partisans du professionnalisme.
Ces différentes analyses se complètent, se recoupent et s’éclairent
mutuellement. Elles permettent de mieux comprendre le fonctionnement d’une
entreprise de presse dans la première moitié du XXe siècle et le processus de
fabrique de l’information sportive.
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