- Format
- Objet (globe terrestre, sous-mains, etc.)
- EAN13
- 9782859397852
- ISBN
- 978-2-85939-785-2
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 03/07/2003
- Collection
- Histoire et civilisations
- Nombre de pages
- 448
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,8 cm
- Poids
- 704 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 365.959
L'Archipel des forçats
Histoire du bagne de Nouvelle-Calédonie (1863-1931)
De Louis-José Barbançon
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
Autre version disponible
De 1863 à 1931, la Nouvelle-Calédonie est connue sous le nom de « la Nouvelle
». Vingt-deux mille transportés des travaux forcés, plus de 4 000 déportés
politiques, surtout de la Commune de Paris, près de 4 000 relégués, en
majorité récidivistes de délits mineurs, auxquels il faut ajouter plus de 1
000 femmes transportées ou reléguées y débarquent, faisant de cette terre
kanake du Pacifique Sud, l'archipel des forçats. Louis-José Barbançon retrace
l'histoire de la Transportation des forçats à « la Nouvelle ». Une histoire
vécue à travers l'exemple du premier convoi de 250 forçats de l'Iphigénie,
arrivés dès 1864. Comme l'écrit l'auteur: « dans un pays d'immigration,
l'importance dévolue aux premiers arrivés, pionniers volontaires ou malgré
eux, reste une dominante de la conscience collective. On a les Mayflower qu'on
peut ». Il s'agit par une étude exhaustive des dossiers individuels de ces
premiers transportés de retrouver leurs origines et de découvrir leur vie et
leur devenir dans la colonie pénitentiaire. Ce ne sont pas des forçats
virtuels qui sont mis en scène mais bien des hommes de chair et de sang
replacés dans le contexte historique d'une terre de bagne, face à la
répression ou à la réhabilitation. L'originalité de ce travail tient dans le
fait qu'au-delà des lois, des statistiques, de la chronologie, l'auteur tente
de donner la parole à des femmes et à des hommes de rien dont il est lui-même
originaire, faisant accéder ces oubliés de toujours, comme l'écrit en préface
Michelle Perrot « à la dignité de l'Histoire ».
». Vingt-deux mille transportés des travaux forcés, plus de 4 000 déportés
politiques, surtout de la Commune de Paris, près de 4 000 relégués, en
majorité récidivistes de délits mineurs, auxquels il faut ajouter plus de 1
000 femmes transportées ou reléguées y débarquent, faisant de cette terre
kanake du Pacifique Sud, l'archipel des forçats. Louis-José Barbançon retrace
l'histoire de la Transportation des forçats à « la Nouvelle ». Une histoire
vécue à travers l'exemple du premier convoi de 250 forçats de l'Iphigénie,
arrivés dès 1864. Comme l'écrit l'auteur: « dans un pays d'immigration,
l'importance dévolue aux premiers arrivés, pionniers volontaires ou malgré
eux, reste une dominante de la conscience collective. On a les Mayflower qu'on
peut ». Il s'agit par une étude exhaustive des dossiers individuels de ces
premiers transportés de retrouver leurs origines et de découvrir leur vie et
leur devenir dans la colonie pénitentiaire. Ce ne sont pas des forçats
virtuels qui sont mis en scène mais bien des hommes de chair et de sang
replacés dans le contexte historique d'une terre de bagne, face à la
répression ou à la réhabilitation. L'originalité de ce travail tient dans le
fait qu'au-delà des lois, des statistiques, de la chronologie, l'auteur tente
de donner la parole à des femmes et à des hommes de rien dont il est lui-même
originaire, faisant accéder ces oubliés de toujours, comme l'écrit en préface
Michelle Perrot « à la dignité de l'Histoire ».
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