- Format
- Broché
- EAN13
- 9782702142714
- ISBN
- 978-2-7021-4271-4
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 18/01/2012
- Collection
- Sciences Humaines et Essais
- Nombre de pages
- 424
- Dimensions
- 23 x 15 x 3,3 cm
- Poids
- 506 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 306.3
L'Epreuve de l'argent
banuqes banquiers clients
De Jeanne Lazarus
Calmann-Lévy
Sciences Humaines et Essais
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Les relations entre banquiers et clients, parfois violentes, souvent méfiantes, sont fondées sur des contradictions profondes venant de deux définitions de ce qu’est la banque : une institution sociale assurant un service public ou un espace marchand poursuivant des buts uniquement monétaires.
Les banques françaises ont entamé dans les années 1960 un tournant commercial qui a transformé leurs modes de recrutement, leur management et les services proposés aux clients. Dans les années 1960 et 1970, le client bancaire « type » était un salarié disposant d’un revenu permanent, qui lui permettait de projeter épargne et crédits. Alors que la situation de l’emploi a changé, que les carrières sont moins sûres, et que l’insertion professionnelle des jeunes générations s’est compliquée, les banques continuent à exiger une stabilité professionnelle, mais aussi personnelle et familiale. Cela les mène soit à rejeter une partie de leurs clients, soit à trouver des moyens de faire « comme si » les clients ressemblaient aux salariés stables nécessaires au commerce d’argent tel qu’elles l’ont organisé.
Les clients eux-mêmes font en sorte de ressembler au modèle exigé. Au travers d’entretiens avec des emprunteurs de crédit immobilier, L’Épreuve de l’argent donne à voir ces efforts de mise en conformité de soi avec l’image du « bon client bancaire ».
Ce livre de « sociologie du quotidien » permet à chaque lecteur, tout particulièrement en période de crise financière, de se retrouver et de s’interroger sur son propre rapport à la banque et à l’argent.
Les banques françaises ont entamé dans les années 1960 un tournant commercial qui a transformé leurs modes de recrutement, leur management et les services proposés aux clients. Dans les années 1960 et 1970, le client bancaire « type » était un salarié disposant d’un revenu permanent, qui lui permettait de projeter épargne et crédits. Alors que la situation de l’emploi a changé, que les carrières sont moins sûres, et que l’insertion professionnelle des jeunes générations s’est compliquée, les banques continuent à exiger une stabilité professionnelle, mais aussi personnelle et familiale. Cela les mène soit à rejeter une partie de leurs clients, soit à trouver des moyens de faire « comme si » les clients ressemblaient aux salariés stables nécessaires au commerce d’argent tel qu’elles l’ont organisé.
Les clients eux-mêmes font en sorte de ressembler au modèle exigé. Au travers d’entretiens avec des emprunteurs de crédit immobilier, L’Épreuve de l’argent donne à voir ces efforts de mise en conformité de soi avec l’image du « bon client bancaire ».
Ce livre de « sociologie du quotidien » permet à chaque lecteur, tout particulièrement en période de crise financière, de se retrouver et de s’interroger sur son propre rapport à la banque et à l’argent.
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