Quatre ans de ma vie d'aidante suivie du syndrome du coeur brisé

« Durant cette première année d'aidante, je pense à tous les aidants qui s'occupent ainsi de leur conjoint. Lorsque nous ne sommes pas confrontés à cette épreuve, personne ne peut se rendre compte de notre engagement qui est très lourd à porter au quotidien. C'est une surveillance quasi permanente sans parler de tout le dossier administratif qui est considérable.

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Puis la terreur, les menaces, des paroles haineuses à quelques centimètres de mon visage m'ont été infligées « tu nous as pourri la vie durant ces cinq dernières années », « nous allons nous occuper de lui et après ce sera ton tour ». Cette dernière phrase a fait exploser mon coeur : Le Tako-tsubo. »

Lucie Gaudard naît en 1952 dans une famille d'agriculteur. Elle exerce en tant que coiffeuse et possède plusieurs salons. Parallèlement, elle se passionne pour le dessin. À la fin de sa carrière professionnelle, le manque du contact humain la pousse à s'engager dans la police nationale en tant que réserviste civile.