- Format
- Objet (globe terrestre, sous-mains, etc.)
- EAN13
- 9782757400012
- ISBN
- 978-2-7574-0001-2
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 11/01/2008
- Collection
- Histoire de l'art
- Nombre de pages
- 386
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,5 cm
- Poids
- 706 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 700
Le Commerce du tableau à Paris
dans la seconde moitié du XVIIIe siècle
De Patrick Michel
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire de l'art
Autre version disponible
Ce livre est consacré au marché du tableau et à la pratique de la collection à
Paris au XVIIIe siècle. Son objet n'est pas d'envisager les mécanismes de la
production de l'image peinte, étudiés par ailleurs, ni même la circulation des
oeuvres dans le sens de « consommation des images » par quelques groupes
socio-professionnels, mais plutôt d'étudier les modalités de circulation du
tableau, considéré comme objet de collection. Au cours de la seconde moitié du
XVIIIe siècle, Paris devient l'une des places les plus importantes d'Europe
pour le marché de l'oeuvre peinte, alors que dans le même temps, on assiste à
un essor considérable des collections privées, nouveaux lieux de sociabilité
et de formation du regard. Cette période correspond à un grand dynamisme de la
pratique et à une mutation des « mondes de l'art ». C'est en effet au cours de
la seconde moitié du siècle que le marché du tableau se structure et se dote
d'instruments efficaces et modernes. Le marchand de tableau n'est plus alors
systématiquement issu du corps des maîtres-peintres de l'Académie de Saint-Luc
ou de celui des marchands merciers. L'apparition de grands marchands experts,
imposant une nouvelle idée du commerce de l'art, et l'essor considérable de la
vente publique avec catalogue qui devient la forme la plus voyante, la plus
offensive et spectaculaire du marché, sont les deux grandes nouveautés de la
période.
Paris au XVIIIe siècle. Son objet n'est pas d'envisager les mécanismes de la
production de l'image peinte, étudiés par ailleurs, ni même la circulation des
oeuvres dans le sens de « consommation des images » par quelques groupes
socio-professionnels, mais plutôt d'étudier les modalités de circulation du
tableau, considéré comme objet de collection. Au cours de la seconde moitié du
XVIIIe siècle, Paris devient l'une des places les plus importantes d'Europe
pour le marché de l'oeuvre peinte, alors que dans le même temps, on assiste à
un essor considérable des collections privées, nouveaux lieux de sociabilité
et de formation du regard. Cette période correspond à un grand dynamisme de la
pratique et à une mutation des « mondes de l'art ». C'est en effet au cours de
la seconde moitié du siècle que le marché du tableau se structure et se dote
d'instruments efficaces et modernes. Le marchand de tableau n'est plus alors
systématiquement issu du corps des maîtres-peintres de l'Académie de Saint-Luc
ou de celui des marchands merciers. L'apparition de grands marchands experts,
imposant une nouvelle idée du commerce de l'art, et l'essor considérable de la
vente publique avec catalogue qui devient la forme la plus voyante, la plus
offensive et spectaculaire du marché, sont les deux grandes nouveautés de la
période.
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