- Format
- Broché
- EAN13
- 9782315003860
- ISBN
- 978-2-315-00386-0
- Éditeur
- Max Milo
- Date de publication
- 19/10/2012
- Collection
- Comprendre-essai graphique
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 16,4 x 12 x 1 cm
- Poids
- 126 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 843.91
Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
Offres
Autre version disponible
Alors qu'Albert Camus aura été l'homme des malentendus, Jean-François Mattéi, le philosophe le plus à même de décrypter l'homme sa pensée, propose une lecture novatrice et éclairante de l'œuvre et de la vie d'Albert Camus dont on fêtera en 2013 le centième anniversaire.
La critique littéraire tenait Camus pour un adepte de l'absurde alors que ce n'était qu'une étape dans son chemin de pensée. Le milieu universitaire jugeait sa philosophie avec dédain alors qu'il ne prétendait pas au titre de philosophe. Les Français d'Algérie voyaient en lui un indépendantiste, alors qu'il croyait que l'Algérie ne pourrait se passer de la France. Les Arabes le rejetaient du côté du colonialisme alors qu'il dénonçait les injustices envers les indigènes. Les intellectuels de gauche le traitaient de réactionnaire alors qu'il était fidèle à ses engagements libertaires.
Par ce texte, Jean-François relit Camus et dissipe ces malentendus. En premier lieu, il prend en compte un élément intime de sa construction : l'amour qu'il portait à sa mère. Sourde et presque muette, illettrée, elle ne pouvait pas lire son œuvre. Un aspect qui lui fit envisager de refuser son prix Nobel en 1957. La notion de " reconnaissance " est au cœur de son oeuvre. Par ailleurs, ne croyant ni en Dieu, ni en l'histoire, Camus plaçait toute sa confiance dans l'ordre du monde. Avant sa mort subite, il voulait édifier une œuvre en trois cycles : le cycle de l'absurde, le cycle de la révolte et le cycle de l'amour. Dans cette analyse, Jean-François Mattéi développe les aspects de ces cycles et l'on comprend mieux ses différentes prises de position, entre autres : son refus radical de la peine de mort et de la bombe atomique, sa méfiance en la révolution, sa position par rapport à l'Algérie.
La critique littéraire tenait Camus pour un adepte de l'absurde alors que ce n'était qu'une étape dans son chemin de pensée. Le milieu universitaire jugeait sa philosophie avec dédain alors qu'il ne prétendait pas au titre de philosophe. Les Français d'Algérie voyaient en lui un indépendantiste, alors qu'il croyait que l'Algérie ne pourrait se passer de la France. Les Arabes le rejetaient du côté du colonialisme alors qu'il dénonçait les injustices envers les indigènes. Les intellectuels de gauche le traitaient de réactionnaire alors qu'il était fidèle à ses engagements libertaires.
Par ce texte, Jean-François relit Camus et dissipe ces malentendus. En premier lieu, il prend en compte un élément intime de sa construction : l'amour qu'il portait à sa mère. Sourde et presque muette, illettrée, elle ne pouvait pas lire son œuvre. Un aspect qui lui fit envisager de refuser son prix Nobel en 1957. La notion de " reconnaissance " est au cœur de son oeuvre. Par ailleurs, ne croyant ni en Dieu, ni en l'histoire, Camus plaçait toute sa confiance dans l'ordre du monde. Avant sa mort subite, il voulait édifier une œuvre en trois cycles : le cycle de l'absurde, le cycle de la révolte et le cycle de l'amour. Dans cette analyse, Jean-François Mattéi développe les aspects de ces cycles et l'on comprend mieux ses différentes prises de position, entre autres : son refus radical de la peine de mort et de la bombe atomique, sa méfiance en la révolution, sa position par rapport à l'Algérie.
Autres contributions de...
-
Neuf 17,24Occasion 14,70Raphaël Draï, Jean-François Mattei, Collectif
Commentaires des lecteurs
Pour les amateurs d'Albert Camus, voici un petit livre qui devrait plaire. Pour les autres, c'est un essai graphique extrêmement intéressant qui permet à la fois de mieux cerner la réflexion de cet homme, de connaître également mieux son oeuvre. ...
Lire la suite