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Padre Pio et les phénomènes du mysticisme
Format
Broché
EAN13
9782845922624
ISBN
978-2-84592-262-4
Éditeur
Presses du Châtelet
Date de publication
Collection
TEMOIGNAGE, DOC
Nombre de pages
198
Dimensions
10 x 10 x 2 cm
Poids
274 g
Langue
français
Code dewey
271.3602

Padre Pio et les phénomènes du mysticisme

De

Presses du Châtelet

Temoignage, Doc

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    Description
    RO20259059: 2008. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 182 pages - quelques planches en couleur et noir/blanc. . . . Classification Dewey : 922-Religieux
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    Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais
    Format
    In-8
    Reliure
    Broché
    45.80 (Occasion)

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Montréal, Québec, H3N 1W3.

eISBN 978-2-8459-2485-7

Copyright © Presses du Châtelet, 2008.

Avant-propos

Jadis les saints étaient martyrisés par les païens et les incroyants. Canonisé en 2002, Padre Pio est le seul qui ait été persécuté par sa propre Église. La sanctification officielle ne peut masquer le scandale, les documents qui s'étendent sur près d'un siècle sont trop nombreux, trop présents. Et, surtout, le masque serait malsain : l'affaire Padre Pio, qui ressemble étonnamment à une affaire Dreyfus au cœur de l'Église de Rome, porte des leçons infiniment plus vastes et plus utiles à la conscience contemporaine que les raisons des machinations indignes de quelques poignées de prélats aveuglés.

Cet ouvrage ne vise pas à raviver l'opprobre qui pèse sur les responsables de cette affaire, ni à exalter un personnage apparemment héroïque, mais bien plus singulier que ne le montre une certaine imagerie d'Épinal, celle qui s'accroche à tous les personnages légendaires. Son objet n'est ni la polémique ni l'hagiographie vengeresse. Il est d'approfondir les interprétations des phénomènes physiques du mysticisme manifestés par Padre Pio, sous les formes des stigmates, de l'odeur de sainteté, des guérisons inexplicables et de la bilocation.

Car, paradoxalement, ce furent ces phénomènes qui, pour l'opinion publique, scellaient la sainteté de Padre Pio, mais qui alarmèrent l'Église et déclenchèrent ses silences désapprobateurs, puis ses mises en garde, sa répression et sa persécution.

Or, l'affaire Padre Pio, qui consterna des générations de croyants, sert de révélateur exemplaire des idées et des attitudes contemporaines sur les phénomènes de ce qu'il est convenu d'appeler le surnaturel, aussi bien celles des gardiens de la foi que des savants et des sceptiques.

Le débat pourrait, en principe, se résumer ainsi : pour la majorité des chrétiens croyants, ces miracles sont l'évidence de la vérité d'un ensemble de dogmes formulés au cours des deux derniers millénaires ; ces prodiges défiant les lois connues de la nature sont la manifestation d'une divinité qui intervient dans la vie d'humains dotés d'une spiritualité intense. Pour les scientifiques et les non-croyants, il s'agit de faits singuliers, mais soit explicables, soit frauduleux, assimilés à des phénomènes surnaturels par une conspiration inconsciente ; ceux de ces miracles qui sont vérifiés constitueraient, pour le second camp, des manifestations d'une pathologie neurophysiologique chez celui qui en semble le déclencheur et, chez ceux qui en sont bénéficiaires, l'effet d'un mode d'autohypnose encore mal exploré.

C'est ce qu'on peut appeler le débat primaire.

En réalité, la controverse est plus complexe et peut même déboucher sur des contradictions surprenantes. Pour l'Église, les phénomènes surnaturels, que la ferveur populaire, avide de « preuves », accueille avec tant d'empressement, doivent être considérés avec la plus grande prudence car ils pourraient être soit des manifestations du démon, soit des phénomènes pathologiques déguisés en miracles. Pour certains scientifiques, il existe cependant des phénomènes vérifiés, inexplicables selon les lois de la science et extérieurs au domaine religieux.

Dans le cadre de ce débat, que l'on peut qualifier de secondaire, Padre Pio fut défendu par des médecins et attaqué par des religieux. Les rôles y étaient inversés. Toutefois, cet apparent triomphe de la vérité sur le préjug é était biaisé. Certains médecins arguaient que les stigmates, qui furent le trait le plus célèbre du personnage, ne pouvaient être que d'origine surnaturelle, donc divine, ce qui était faux ; car, ainsi qu'on le verra, les stigmates peuvent aussi apparaître en dehors de contextes religieux, et certaines stigmatisées de l'histoire récente ont été rejetées par l'Église. Quant aux religieux, tel le père Agostino Gemelli, qui soutenaient que les stigmates étaient un effet de l'hystérie, ils s'étaient laissé capturer par des mots : l'hystérie, notion d'ailleurs tombée en désuétude, n'exclut pas la foi.

Il existe, en effet, un troisième niveau du même débat, dont l'affaire Padre Pio offre le sujet par excellence.

Certains des miracles du stigmatisé de San Giovanni Rotondo suscitent des questions qui demeurent sans réponse, aussi bien pour la foi que pour la science. Ainsi de ses bilocations, qui ne sont pas des attributs de la saintet é, ni même de la foi, et qui échappent aussi bien aux argumentations des croyants qu'aux explications rationnelles des sceptiques et des partisans scientifiques. Ainsi des stigmates, également, dont personne n'a relevé jusqu'ici qu'ils sont apparus sur les paumes, selon l'iconographie traditionnelle chrétienne, qui est erronée, mais non selon la réalité historique du mode de crucifixion, tardivement établie ; ils auraient dû, en effet, apparaître sur les poignets, puisque c'était là que les Romains enfon çaient les clous ; les mains transpercées n'auraient pu supporter le poids du corps. Ainsi, enfin, des propos mêmes de Padre Pio sur le soulagement de la souffrance d'autrui.

Devenue possible depuis la fin de l'Inquisition, la libre analyse des faits n'a pas permis de combler le fossé qui sépare le...
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