- EAN13
- 9782246381211
- ISBN
- 978-2-246-38121-1
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 21/03/1990
- Collection
- Littérature
- Nombre de pages
- 448
- Dimensions
- 22 x 13 cm
- Poids
- 489 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 194
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Vendu par Librairie La Folia
- Description
- Collection "Le collège de philosophie". 441 pp. Couverture tachée
- État de l'exemplaire
- Etat moyen
- Format
- in-8
- Nombre de volumes
- 1
- Reliure
- Broché
- Langue
- français
- Lieu de publication
- Paris
10.00 (Occasion)
Autre version disponible
Avec leurs expositions sans tableaux ou leurs concerts de silence, les avant-gardes finissantes ont tourné les formes traditionnelles de l'art en dérision et annoncé à leur insu l'éclectisme "postmoderne" : à défaut de choquer ou de subvertir, les oeuvres en sont venues à exprimer la vision du monde propre à leur créateur plus que le monde lui-même. L'acosmisme de l'esthétique contemporaine apporte une singulière confirmation à la thèse nietzschéenne selon laquelle la vérité de l'art résiderait dans la subjectivité de l'artiste ; les "produits culturels" tendent à devenir des cartes de visite élaborées - le rapport à la réalité objective étant dès lors le monopole des sciences positives. Comment cet étrange partage des rôles qui domine toute la culture démocratique en est-il venu à s'instaurer ? C'est une longue histoire, qui commence au milieu du XVIIe siècle avec l'invention de la notion de goût : véritable révolution aux termes de laquelle, pour la première fois sans doute dans l'histoire de l'humanité, l'essentiel de l'art consiste à plaire à la sensibilité subjective. Mais si le beau est affaire de goût, comment pourrait-il faire l'objet d'un consensus ? Comment penser des règles communes dans un univers qui sacralise la volonté des sujets ?
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