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Hebdomeros
EAN13
9782080645203
ISBN
978-2-08-064520-3
Éditeur
Flammarion
Date de publication
Collection
FICTION ETRANGE
Nombre de pages
132
Dimensions
22 x 13,5 x 1 cm
Poids
156 g
Langue
français
Langue d'origine
italien
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  • Vendu par Librairie Le Livre.com
    Description
    RO80277597: 1983. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 130 pages.. . . . Classification Dewey : 850-Littératures italienne, roumaine, rhéto-romane
    État de l'exemplaire
    Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni
    Format
    In-8
    Reliure
    Broché
    25.80 (Occasion)

«Si les robinets de votre maison vous donnent une eau chaude et douteuse, si les mouches s'acharnent sur vos mets et si les sauces et les petits laits tournent dans vos armoires, pensez aux chasses dans les régions polaires, pensez aux lions marins mordant à pleines dents dans le bois des embarcations qui tanguent de façon inquiétante ; pensez aux grandes forêts de sapins sur les flancs des monts élevés à l'heure où le soleil disparaît lentement dans l'air clarifié derrière les cimes rocheuses et ouvre, par son déclin, les portes aux vents frais qui font revivre les plantes et les fleurs et font sortir les animaux des terriers et des repaires où les avait chassés la chaleur du midi. Pensez aussi à ces villes bénies où le brouillard et la brume étendent éternellement leurs voiles bienfaisants, où les enfants albinos peuvent fixer en plein jour le disque du soleil, où les hommes ont la peau claire et les yeux bleus et où les peintres travaillent longtemps à des portraits et à des marines, qu'une fois terminés on peut examiner à la loupe. "Ainsi parlait Hebdomeros, notre contemporain, cousin de Maldoror, dans ce livre que Giorgio de Chirico acheva d'écrire en 1929, que Henri Parisot publia en 1964 dans L'Âge d'or, et qui reparaît enfin aujourd'hui dans la même collection." Tout ce qu'il y a de dur dans le monde : les pierres de la terre, les os des hommes et des animaux, semblait à jamais disparu ; une grande vague, grasse et irrésistible, d'une tendresse infinie, avait submergé toute chose et, au milieu de ce nouvel Océan, le navire d'Hebdomeros flottait immobile, toutes voiles pendantes.»
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