www.leslibraires.fr
L'oeuvre canonique d'Antoine Dadine d'Auteserre, 1602-1682, l'érudition au service de la juridiction ecclésiastique
Format
Broché
EAN13
9782361700553
ISBN
978-2-36170-055-3
Éditeur
IFR
Date de publication
Collection
THESES DE L'IFR
Nombre de pages
758
Dimensions
22,4 x 16 x 3,8 cm
Poids
1126 g
Code dewey
340.1092 - 262.901

L'oeuvre canonique d'Antoine Dadine d'Auteserre, 1602-1682

l'érudition au service de la juridiction ecclésiastique

De

Ifr

Theses De L'Ifr

Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres


Autre version disponible

Titre: L'oeuvre canonique d'Antoine Dadine d'Auteserre (1602-1682).

Theme1: Droit - Théorie / Sociologie / Philosophie / Histoire du droit - Histoire du droit - Histoire du droit public

Theme2:

Résumé: Antoine Dadine d'Auteserre (1602-1682) est un grand juriste méconnu. Professeur de droit à l'Université de Toulouse, il a laissé une oeuvre remarquable. Ami du chancelier Séguier, protégé de Colbert, introduit dans la République des Lettres, il maîtrise l'histoire et le droit de façon érudite. Réputé de son vivant, en France et en Europe, il fut réédité longtemps après sa mort, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Ses oeuvres de droit romain (des leçons sur le Code et le Digeste, un commentaire des Institutes) sont typiques d'un jurisconsulte tenant le ius civile pour le droit commun.

Il rédige en outre un Traité des fictions de droit, le premier du genre. Ses oeuvres de droit canonique sont plus originales. A travers ses Dissertations de droit canonique, ses Commentaires sur les décrétales d'Innocent III et sur les Clémentines, et son traité de Défense de la juridiction ecclésiastique, il se démarque fortement du gallicanisme.

Luttant tour à tour contre les entreprises des juges séculiers (appels comme d'abus, cas royaux et privilégiés) et les prétentions régaliennes, il se fait le héraut d'un droit pontifical médiéval immédiatement applicable. Par sa grande connaissance de l'Antiquité et des Pères de l'Eglise, il développe un contre-modèle historique, opposé aux libertés gallicanes. De fait, il dote le souverain pontife d'une plenitudo potestatis sur l'Eglise et dans l'Eglise, le rendant maître absolu de la juridiction ecclésiastique.

Cyrille Dounot , docteur en droit (Université Toulouse 1 Capitole) et licencié en droit canonique (Institut Catholique de Toulouse), est maître de conférences à l'Université de Rouen.

Prix Jacques Cujas 2012
S'identifier pour envoyer des commentaires.