- Format
- Broché
- EAN13
- 9782735128426
- ISBN
- 978-2-7351-2842-6
- Éditeur
- Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
- Date de publication
- 14/10/2021
- Collection
- Ethnologie de la France et des mondes contemporains
- Nombre de pages
- 230
- Dimensions
- 15 x 7,6 cm
- Poids
- 414 g
- Langue
- français
Daniel Fabre, le dernier des romantiques
Actes du colloque de Paris, octobre 2018
Édité par Sylvie Sagnes, Claudie Voisenat
Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
Ethnologie de la France et des mondes contemporains
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En 2016, s'éteignait Daniel Fabre, une figure originale de l’anthropologie
française qui, après avoir marqué Toulouse de son empreinte, a poursuivi à
Paris sa carrière de directeur d’études à l’École des hautes études en
sciences sociales (EHESS). La diversité des hommages qui lui ont été rendus
depuis sa disparition témoignent aussi bien de la densité de sa vie
intellectuelle que de la diversité de ses implications institutionnelles.
Après le colloque de Toulouse en février 2017 dont rend compte Daniel Fabre,
l’arpenteur des écarts, publié dans la même collection, celui organisé dans la
capitale en octobre 2018 entendait resserrer la focale sur les années «
parisiennes » de cet anthropologue, celles qui virent la création et le
développement du Laboratoire d’anthropologie et d’histoire sur l’institution
de la Culture (LAHIC). Sans pour autant s’y cantonner. Ainsi les contributions
rassemblées ici s’emploient-elles à mettre en évidence la singularité d’une
posture d’anthropologue occupé à comprendre le phénomène global d’institution
de la culture, et, dans le même temps, engagé dans un dialogue de longue
haleine avec le ministère de la Culture, ouvrant ainsi la voie à une
anthropologie du patrimoine aujourd’hui florissante. Mais au-delà de
l’aventure lahicienne, les auteurs mobilisés embrassent plus largement
l’ensemble du parcours de Daniel Fabre, afin de tirer les fils rouges qui le
traversent. Repérant ces constantes tant du côté des objets que des outils
d’analyse, ils soulignent la cohérence d’une œuvre, marquée au coin de cette
sensibilité profonde aux traces du passé qui a fait de son auteur l’un des
derniers romantiques.
française qui, après avoir marqué Toulouse de son empreinte, a poursuivi à
Paris sa carrière de directeur d’études à l’École des hautes études en
sciences sociales (EHESS). La diversité des hommages qui lui ont été rendus
depuis sa disparition témoignent aussi bien de la densité de sa vie
intellectuelle que de la diversité de ses implications institutionnelles.
Après le colloque de Toulouse en février 2017 dont rend compte Daniel Fabre,
l’arpenteur des écarts, publié dans la même collection, celui organisé dans la
capitale en octobre 2018 entendait resserrer la focale sur les années «
parisiennes » de cet anthropologue, celles qui virent la création et le
développement du Laboratoire d’anthropologie et d’histoire sur l’institution
de la Culture (LAHIC). Sans pour autant s’y cantonner. Ainsi les contributions
rassemblées ici s’emploient-elles à mettre en évidence la singularité d’une
posture d’anthropologue occupé à comprendre le phénomène global d’institution
de la culture, et, dans le même temps, engagé dans un dialogue de longue
haleine avec le ministère de la Culture, ouvrant ainsi la voie à une
anthropologie du patrimoine aujourd’hui florissante. Mais au-delà de
l’aventure lahicienne, les auteurs mobilisés embrassent plus largement
l’ensemble du parcours de Daniel Fabre, afin de tirer les fils rouges qui le
traversent. Repérant ces constantes tant du côté des objets que des outils
d’analyse, ils soulignent la cohérence d’une œuvre, marquée au coin de cette
sensibilité profonde aux traces du passé qui a fait de son auteur l’un des
derniers romantiques.
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