- Format
- Objet (globe terrestre, sous-mains, etc.)
- EAN13
- 9782757400302
- ISBN
- 978-2-7574-0030-2
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 17/01/2008
- Collection
- Histoire et civilisations
- Nombre de pages
- 352
- Dimensions
- 24 x 16 x 2,2 cm
- Poids
- 583 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 944
Citoyens-combattants à Paris, 1848-1851
itoyens-combattants à Paris, 1848-1851
De Louis Hincker
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
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Vendu par Les Lisières à Villeneuve d'Ascq24.00
Autre version disponible
Si l'on sait que, de 1848 à 1851, la « journée insurrectionnelle » est autant
valorisée que stigmatisée, les participants aux barricades parisiennes sont
encore mal connus. L'approche socio-biographique éclaire ce que participer
veut dire et représente aux yeux des protagonistes des journées
révolutionnaires. La révolution de 1848 est un moment d'entrée en politique de
milieux sociaux relégués jusque-là à la marge de l'espace public. La
répression des journées de juin définit le processus inverse de leur sortie de
la participation citoyenne. Aussi, cette étude souligne ce que fut
l'apprentissage de l'illégitimité de la culture des armes du « citoyen-
combattant ». Cette perte de légitimité, à l'origine de la condamnation de
toute forme de lutte armée dans l'espace public républicain, s'inscrit dans un
temps long du désarmement de la société civile en France. Elle en est une des
étapes capitales. Ce livre apporte une nouvelle compréhension des « milieux
populaires » des années charnières du XIXe siècle, à partir d'un vaste corpus
de requêtes envoyées par la suite aux autorités. Il suggère une nouvelle voie
pour l'étude des milieux sociaux peu habitués à écrire sur eux-mêmes.
valorisée que stigmatisée, les participants aux barricades parisiennes sont
encore mal connus. L'approche socio-biographique éclaire ce que participer
veut dire et représente aux yeux des protagonistes des journées
révolutionnaires. La révolution de 1848 est un moment d'entrée en politique de
milieux sociaux relégués jusque-là à la marge de l'espace public. La
répression des journées de juin définit le processus inverse de leur sortie de
la participation citoyenne. Aussi, cette étude souligne ce que fut
l'apprentissage de l'illégitimité de la culture des armes du « citoyen-
combattant ». Cette perte de légitimité, à l'origine de la condamnation de
toute forme de lutte armée dans l'espace public républicain, s'inscrit dans un
temps long du désarmement de la société civile en France. Elle en est une des
étapes capitales. Ce livre apporte une nouvelle compréhension des « milieux
populaires » des années charnières du XIXe siècle, à partir d'un vaste corpus
de requêtes envoyées par la suite aux autorités. Il suggère une nouvelle voie
pour l'étude des milieux sociaux peu habitués à écrire sur eux-mêmes.
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