- Format
- Objet (globe terrestre, sous-mains, etc.)
- EAN13
- 9782757400609
- ISBN
- 978-2-7574-0060-9
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 09/04/2010
- Collection
- Histoire et civilisations
- Nombre de pages
- 388
- Dimensions
- 24 x 16 x 2 cm
- Poids
- 642 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 940
Dans la gueule du loup
Les français requis du travail en Allemagne
Helga Elisabeth Bories-Sawala
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
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- Occasion - Etat Correct - Livre de bibliothèque, tampons présents - Histoire et civilisations - 2010 - 9782757400609 - Grand Format
15.99 (Occasion)
Autre version disponible
L'historiographie s'intéresse depuis peu à la réquisition des travailleurs
civils, malgré l'ampleur du phénomène, son importance dans la collaboration
d'Etat et comme ferment de la Résistance. Cette étude aborde la question dans
une démarche d’histoire critique qui prend en compte le travail de mémoire des
anciens requis et leurs représentations.
Le recours massif au travail des étrangers, d’abord considéré comme un danger
pour la sécurité interne du Reich, finit par s’imposer comme une condition de
sa propre survie. Au fil des étapes de ce recrutement, de l'appel aux
volontaires à la réquisition forcée en passant par la Relève des prisonniers
de guerre, le gouvernement de Vichy s’était successivement engagé dans une
collaboration au profit des intérêts allemands.
Les sources d’archives françaises et allemandes, une étude statistique ainsi
que l’analyse des témoignages oraux permettent de porter un regard détaillé
sur la vie quotidienne au camp, en ville et au travail, sur la surveillance
policière et les mesures disciplinaires, sur l'encadrement et la propagande,
ainsi que sur le statut des travailleurs civils requis. Dans les usines
allemandes, des éléments d’accommodement et de conflictualité coexistaient.
Une partie originale est consacrée aux attitudes vis-à-vis des compatriotes
(prisonniers de guerre, volontaires, femmes françaises, déportés
concentrationnaires), des autres étrangers (travailleurs de l'Ouest, internés
militaires italiens, Polonais et Soviétiques) et des Allemands (employeurs,
policiers, collègues de travail et femmes allemandes).
Enfin, le livre s’intéresse à la Libération et au retour, puis au long et vain
combat des anciens requis pour obtenir la reconnaissance d'un statut de
victimes du nazisme, accordé enfin en 2008.
civils, malgré l'ampleur du phénomène, son importance dans la collaboration
d'Etat et comme ferment de la Résistance. Cette étude aborde la question dans
une démarche d’histoire critique qui prend en compte le travail de mémoire des
anciens requis et leurs représentations.
Le recours massif au travail des étrangers, d’abord considéré comme un danger
pour la sécurité interne du Reich, finit par s’imposer comme une condition de
sa propre survie. Au fil des étapes de ce recrutement, de l'appel aux
volontaires à la réquisition forcée en passant par la Relève des prisonniers
de guerre, le gouvernement de Vichy s’était successivement engagé dans une
collaboration au profit des intérêts allemands.
Les sources d’archives françaises et allemandes, une étude statistique ainsi
que l’analyse des témoignages oraux permettent de porter un regard détaillé
sur la vie quotidienne au camp, en ville et au travail, sur la surveillance
policière et les mesures disciplinaires, sur l'encadrement et la propagande,
ainsi que sur le statut des travailleurs civils requis. Dans les usines
allemandes, des éléments d’accommodement et de conflictualité coexistaient.
Une partie originale est consacrée aux attitudes vis-à-vis des compatriotes
(prisonniers de guerre, volontaires, femmes françaises, déportés
concentrationnaires), des autres étrangers (travailleurs de l'Ouest, internés
militaires italiens, Polonais et Soviétiques) et des Allemands (employeurs,
policiers, collègues de travail et femmes allemandes).
Enfin, le livre s’intéresse à la Libération et au retour, puis au long et vain
combat des anciens requis pour obtenir la reconnaissance d'un statut de
victimes du nazisme, accordé enfin en 2008.
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