- EAN13
- 9782764642139
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 22/01/2013
- Collection
- Fiction
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Livre numérique
Oublie-t-on jamais la maison qui a abrité notre enfance ? Ses odeurs, sa
lumière, le vieil érable qui se dresse devant la porte, le bout de rue qu’on
aperçoit de la fenêtre ? La maison de notre enfance est un lieu magique, où
rêves et cauchemars sont autant de pièces secrètes qu’on ne se lasse pas de
revisiter. Chaque marche de l’escalier, chaque latte du plancher nous semblent
familières, aussi familières que le grain de notre peau, que la paume de notre
main. Pour Pierre-Paul, quitter la maison de son enfance, avenue Lorne, à
Montréal, est d’autant plus déchirant que c’est là qu’il a vécu des moments
inoubliables avec Charlie, sa meilleure amie. Charlie qui avait des passions,
intenses, fulgurantes, fugaces. Charlie qui était fascinée par tout ce qui est
mystérieux, inexplicable : les ovnis, la lévitation, les tueurs en série, le
yéti, la disparition des dinosaures, les fantômes, la sensation de déjà-vu et,
bien sûr, l’Atlantide, le triangle des Bermudes et les vagues scélérates.
Faut-il voir dans ces passions, les trois dernières surtout, une prémonition
de la façon dont elle allait disparaître ? Avec ce don inimitable pour évoquer
les atmosphères qui est le sien, Stéfani Meunier nous amène à revivre les
abandons qui marquent la fin de l’enfance pour chacun de nous. Son écriture
est un instrument d’une extraordinaire sensibilité qui révèle, sous la surface
lisse de nos vies, les gouffres ouverts en nous par les lieux et les êtres que
nous avons perdus.
lumière, le vieil érable qui se dresse devant la porte, le bout de rue qu’on
aperçoit de la fenêtre ? La maison de notre enfance est un lieu magique, où
rêves et cauchemars sont autant de pièces secrètes qu’on ne se lasse pas de
revisiter. Chaque marche de l’escalier, chaque latte du plancher nous semblent
familières, aussi familières que le grain de notre peau, que la paume de notre
main. Pour Pierre-Paul, quitter la maison de son enfance, avenue Lorne, à
Montréal, est d’autant plus déchirant que c’est là qu’il a vécu des moments
inoubliables avec Charlie, sa meilleure amie. Charlie qui avait des passions,
intenses, fulgurantes, fugaces. Charlie qui était fascinée par tout ce qui est
mystérieux, inexplicable : les ovnis, la lévitation, les tueurs en série, le
yéti, la disparition des dinosaures, les fantômes, la sensation de déjà-vu et,
bien sûr, l’Atlantide, le triangle des Bermudes et les vagues scélérates.
Faut-il voir dans ces passions, les trois dernières surtout, une prémonition
de la façon dont elle allait disparaître ? Avec ce don inimitable pour évoquer
les atmosphères qui est le sien, Stéfani Meunier nous amène à revivre les
abandons qui marquent la fin de l’enfance pour chacun de nous. Son écriture
est un instrument d’une extraordinaire sensibilité qui révèle, sous la surface
lisse de nos vies, les gouffres ouverts en nous par les lieux et les êtres que
nous avons perdus.
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