- Format
- Broché
- EAN13
- 9782869582842
- ISBN
- 978-2-86958-284-2
- Éditeur
- École Française d'Athènes
- Date de publication
- 31/12/2016
- Collection
- MONDES MEDITERR
- Nombre de pages
- 468
- Dimensions
- 22 x 20 cm
- Poids
- 745 g
- Langue
- français
La fabrique communautaire
Les Grecs à Venise, Livourne et Marseille 1770-1840
Grenet M.
École Française d'Athènes
Mondes Mediterr
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Autre version disponible
Avec les Juifs et les Arméniens, les Grecs constituent l'une des trois
diasporas dites «classiques7; de la période moderne: implantés sur
l'ensemble du pourtour méditerranéen voire au-delà, ils investissent en
particulier la plupart des grandes villes portuaires d'Europe
méridionale, où ils s'adonnent au grand négoce et à la navigation comme
au petit commerce et à l'artisanat. Comment cette présence
s’organise-t-elle au quotidien? Comment investit-elle l'espace urbain,
quels sont ses modes d'inscription sociale et quelles identités
(sociales, ethniques et confessionnelles) sécrète-t-elle? Cette vaste
enquête est ici envisagée dans une dimension comparatiste, à partir de
trois terrains – Venise, Livourne et Marseille – à la fois distincts et
étroitement connectés, au cours du demi-siècle précédant la guerre
d’indépendance grecque (1821-1830) et la naissance de l'État
néohellénique. À rebours des lectures traditionnellement homogénéisantes
et inclusives des groupes étrangers dans la ville moderne, cet ouvrage
s'attache à mettre en évidence le caractère complexe et souvent
conflictuel des différentes stratégies d'affirmation et de négociation
du fait communautaire grec en diaspora. Véritable laboratoire de
définitions concurrentes de la «grécité7;, l'expérience communautaire
grecque au tournant des XVIIIe et XIXe siècles constitue ainsi le
creuset d'un complexe processus de formation identitaire à l'aube de
l'ère des nationalismes.
diasporas dites «classiques7; de la période moderne: implantés sur
l'ensemble du pourtour méditerranéen voire au-delà, ils investissent en
particulier la plupart des grandes villes portuaires d'Europe
méridionale, où ils s'adonnent au grand négoce et à la navigation comme
au petit commerce et à l'artisanat. Comment cette présence
s’organise-t-elle au quotidien? Comment investit-elle l'espace urbain,
quels sont ses modes d'inscription sociale et quelles identités
(sociales, ethniques et confessionnelles) sécrète-t-elle? Cette vaste
enquête est ici envisagée dans une dimension comparatiste, à partir de
trois terrains – Venise, Livourne et Marseille – à la fois distincts et
étroitement connectés, au cours du demi-siècle précédant la guerre
d’indépendance grecque (1821-1830) et la naissance de l'État
néohellénique. À rebours des lectures traditionnellement homogénéisantes
et inclusives des groupes étrangers dans la ville moderne, cet ouvrage
s'attache à mettre en évidence le caractère complexe et souvent
conflictuel des différentes stratégies d'affirmation et de négociation
du fait communautaire grec en diaspora. Véritable laboratoire de
définitions concurrentes de la «grécité7;, l'expérience communautaire
grecque au tournant des XVIIIe et XIXe siècles constitue ainsi le
creuset d'un complexe processus de formation identitaire à l'aube de
l'ère des nationalismes.
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