- EAN13
- 9782874632655
- ISBN
- 978-2-87463-265-5
- Éditeur
- Presses Universitaires du Louvain
- Date de publication
- 20/03/2012
- Collection
- Hors collection (Presses universitaires de Louvain)
- Nombre de pages
- 236
- Dimensions
- 16 x 3,4 cm
- Poids
- 386 g
- Langue
- français
Héritage, filiation, transmission
Configurations littéraires (XVIIIe-XXIe siècles)
Chelebourg Christian Editeur S
Presses Universitaires du Louvain
Hors collection (Presses universitaires de Louvain)
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Pour l'individu comme pour la société, la question de l’héritage est au coeur
de la construction identitaire et des productions culturelles. L’héritage
désigne à la fois le legs lui-même et le processus incluant la filiation et la
transmission. En littérature, son traitement se révèle capital : on ne peut
écrire sans transmettre et, du même coup, on s’inscrit dans une filiation
quand ce ne serait que pour s’y inscrire en faux. Si l’Ancien Régime peut
apparaître comme stable sous cet angle, les Lumières et surtout le Romantisme
vont faire advenir, dans un certain tumulte, un mode paradoxal d’hériter.
L’autonomie croissante de l’individu s’accompagne désormais d’une fatalité
autre que celle du sang et des tares physiques ou sociales. Plus près de nous,
la compilation parfois douloureuse des héritages aboutira au « droit au
souvenir », voire au « devoir de mémoire », avant qu’un impératif de
créativité dans la résilience ouvre aussi, salutairement, le droit – fût-il
partiel ou temporaire – à l’oubli.
Les contributions qui forment ce volume brassent ces questions et ces enjeux
chez des auteurs majeurs de la culture occidentale.
de la construction identitaire et des productions culturelles. L’héritage
désigne à la fois le legs lui-même et le processus incluant la filiation et la
transmission. En littérature, son traitement se révèle capital : on ne peut
écrire sans transmettre et, du même coup, on s’inscrit dans une filiation
quand ce ne serait que pour s’y inscrire en faux. Si l’Ancien Régime peut
apparaître comme stable sous cet angle, les Lumières et surtout le Romantisme
vont faire advenir, dans un certain tumulte, un mode paradoxal d’hériter.
L’autonomie croissante de l’individu s’accompagne désormais d’une fatalité
autre que celle du sang et des tares physiques ou sociales. Plus près de nous,
la compilation parfois douloureuse des héritages aboutira au « droit au
souvenir », voire au « devoir de mémoire », avant qu’un impératif de
créativité dans la résilience ouvre aussi, salutairement, le droit – fût-il
partiel ou temporaire – à l’oubli.
Les contributions qui forment ce volume brassent ces questions et ces enjeux
chez des auteurs majeurs de la culture occidentale.
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