Dans les transports en commun, à la maison, en chemin vers le bureau… Immergez-vous dans l’univers sonore de nos podcasts et de ceux de nos partenaires autour de l’actualité littéraire. Bonne écoute !
Podcasts
Le Book Club des libraires : Fabienne Boidot Forget - Le plaisir de la transmission
Fabienne Boidot Forget dirige la librairie Gibier à Pithivier. Dans cet épisode du Book Club, elle s’enregistre en note vocale chez elle, un lundi matin où les oiseaux chantent : “J’avais envie de parler d’un livre qui, pour moi, était extrêmement important dans ma nouvelle vie de libraire”.
Fabienne Boidot Forget nous présente le premier roman de l’autrice Alexandra Koszelyk, qu’elle a choisi de mettre en avant pendant la rentrée littéraire 2019 : À crier dans les ruines. : “Quand j’ai refermé le livre, je me suis dit que c’est ce que je cherchais. C’était ma signature, la signature de ma librairie”.
Cet ouvrage raconte l’histoire d’amour de deux adolescents, à l’aube de l’incendie de la centrale nucléaire de Tchernobyl : “J’ai vraiment ce sentiment que j’ai vécu l’histoire”. Et son amour pour ce livre est devenu celui de ses clients : “On avait vraiment très bien vendu le livre. En fait, c’était notre best seller. Et on pouvait être très fièr.e.s de nous”.
Ces prochaines semaines, vos épisodes du Book Club donnent la parole à des femmes libraires. Ces épisodes sont en partenariat avec le site Leslibraires.fr, réseau de libraires indépendants. Plus que jamais aujourd’hui, il est important de soutenir la culture. Comme le dit Fabienne Boidot Forget : “Lire, pour moi, c’est aussi important que respirer. C’est aussi important que boire. C’est une vraie nécessité”.
Le Book Club des libraires : Hélène Woodhouse - la mémoire d’une nuit
C’est par hasard que “le syndrôme du libraire est entré dans les veines” d’Hélène Woodhouse : “Il y avait de la lumière sous la porte et j’ai frappé”. Une heureuse coïncidence qui l’a poussée à tout arrêter pour s’y consacrer : “ J’étais bien. J’étais peut-être enfin à ma place, à une place où je n’avais plus rien à prouver”.
Dans cet épisode du Book Club, Hélène Woodhouse nous parle du roman sous forme de récit choral : Le livre que je ne voulais pas écrire, de son ami Erwan Larher : “Je ne l’ai pas découvert. C’était plus une attente, une sorte de soulagement”. Survivant du Bataclan, il raconte l’horreur de cette nuit du 13 novembre 2015 : “Je l’ai lu d’une traite même si, de temps en temps, il fallait que je le repose”.
Une lecture éprouvante pour Hélène Woodhouse, mais surtout salvatrice et aussi surprenante : “Il y a vraiment des passages d’anthologies où je me demandais comment je pouvais être en train de rire alors que l’on parle de ça”.
Le Book Club des libraires : Géraldine Delauney - De la fiction pour ouvrir les esprits
Géraldine Delauney est libraire à Morlaix. Une vocation qui s’est présentée comme une évidence après sa lecture du livre de John Irving : Le Monde selon Garp, dont elle nous parle dans cet épisode du Book Club : “Je me suis dit que je voulais travailler dans les livres. C’est magique. C’est un univers qui est merveilleux, qu’il faut partager absolument”.
Le Monde selon Garp raconte l’histoire abracadabrante de S.T. Garp, le fils que réussit à avoir Jenny, une femme qui voulait d’un enfant, mais surtout pas d’un homme : “À dix-neuf ans, c’était vraiment un univers tellement différent de ce que j’avais pu lire avant, qu’il m’avait ouvert des portes et fait découvrir plein de choses”.
Un roman que Géraldine Delauney a compris d’une autre manière en le relisant, près de dix ans plus tard : “Quand je l’ai relu, j’avais trois enfants, et évidemment il y a d’autres aspects du livre qui m’ont touchée différemment". Elle s’est aussi rendue compte de sa notion avant-gardiste : “Il parlait de sujets qui sont dans l’air du temps aujourd’hui”.