www.leslibraires.fr

Le dimanche des mères

Graham Swift

Gallimard

  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    23 juin 2017

    Ambiance Downton Abbey...

    Angleterre, 1924. Jane est la bonne des Niven. En ce jour de congé, elle a prévu de lire mais Paul Sheringham, un aristocrate dont elle est la maîtresse de longue date, l'invite dans sa maison vide. Cette journée marquera un tournant important de sa vie...

    Laëtitia


  • Conseillé par (Librairie-Papeterie Peiro-Caillaud)
    18 mars 2017

    Une femme du siècle

    Jane Fairchild est la jeune domestique d'une grande maison anglaise pendant l'entre-deux-guerres, elle est aussi la maîtresse d'un jeune homme de "bonne famille" fiancé à une jeune femme de son rang.
    Ce "dimanche des mères" va sceller à jamais leurs destins...
    C'est avec une grande sensualité et beaucoup d'habileté narrative que Graham Swift rend hommage à cette femme du siècle.
    Un très agréable moment de lecture.


  • Conseillé par (Au moulin des Lettres)
    15 février 2017

    Un roman anglais remarquablement construit, tout en finesse

    S'attardant tout particulièrement sur une journée de mars 1924, Graham Swift nous fait découvrir le quotidien et les pensées les plus intimes d'une jeune femme de 21 ans, orpheline « née indigente », et « placée » comme bonne très jeune dans une maison d'aristocrates anglais.
    Après avoir retrouvé son amant, Paul Sheringham, fils de bonne famille, Jane se retrouve seule dans la demeure de celui-ci. Il lui a laissé en partant la clé de la maison et est parti retrouver la jeune femme qu'il doit épouser selon un mariage arrangé par leurs parents respectifs. Ce jour très particulier durant lequel Jane peut jouir exceptionnellement d'une liberté totale est en effet le « dimanche des mères », une tradition laissant aux domestiques une journée libre par an pour aller voir leur mère. Cette journée de retrouvailles avec son amant - dernière journée avant le mariage de celui-ci - puis la déambulation dans la maison, le retour à bicyclette dans la maison de ses patrons, et le drame qui va suivre, laisseront des traces indélébiles en Jane.
    Grâce au récit du narrateur relatant par bribes la vie de ce très beau personnage, ce sont deux Jane qui cohabitent en fait durant tout ce court roman, en un subtil va et vient dans le temps: la jeune bonne audacieuse et, fait peu courant alors, dévoreuse de livres, et la femme âgée qui va dévoiler peu à peu au lecteur ses pensées, ses souvenirs et une fracture intime jamais révélée. Fouillant la mémoire de Jane, le narrateur va ouvrir au lecteur les portes intimes de celle-ci demeurées closes durant toute sa longue vie. Derrière ces portes, un amour interdit, des « livres pour garçons » empruntés dans la bibliothèque d'un maître bienveillant et dévorés avec passion, des pièces chargées de portraits de famille ou de bienfaiteurs, une bicyclette, le souvenir de fils perdus pour toujours pendant la Grande Guerre....
    Le souvenir, le secret, le poids des traditions, le mystère que peut recéler un individu, tous ces thèmes parcourent ce roman admirablement écrit, tout en nuances et en finesse.


  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    14 février 2017

    Un petit bijou

    Une journée particulière dans la vie d'une jeune domestique : le 30 mars 1924, une journée étonnamment chaude dans le sud de l'Angleterre. Un roman d'apprentissage où Jane va découvrir sa vocation. Concis, sensuel et grisant. A déguster comme un petit bonbon anglais.


  • Conseillé par (Librairie l'Esperluète)
    13 février 2017

    Ce 30 mars 1924, c'est le "Dimanche des mères", c'est le jour que les derniers aristocrates anglais donnent en congé à leurs domestiques. Jane, la domestique des Niven est orpheline... Elle hésite à passer cette journée à lire un roman de Joseph Conrad dans la chaleur douce de ce mois de mars, finalement elle la passera avec Paul, son amant.
    Ils vivront leurs dernières heures ensemble, Paul doit se marier dans quelques jours à une jeune héritière. Une journée qui fera date dans la vie de Jane…
    Un court roman, dense et d'une éclatante beauté !


  • Conseillé par (Librairie Obliques)
    3 février 2017

    Le dimanche des mères

    Un magnifique roman d'une sensualité absolue...
    Il y a des moments qui changent une vie...Jane,la bonne, vive,malicieuse et sensuelle en est la preuve: elle deviendra écrivain...
    Magnifique..


  • Conseillé par (Librairie Entre les Lignes)
    2 février 2017

    la fin d'une époque.

    L'histoire de Jane, jeune bonne, jolie et peu farouche. On est dans l'Angleterre des années 20, le Jour des Mères, jour où chaque employé de maison a une journée de congé pour visiter sa mère, mais Jane est orpheline. Ce jour, elle le passera avec son amant Paul, fils de bonne famille . Paul va se marier, un mariage arrangé. Jane aime les mots , la littérature, la vie . Elle est différente des autres bonnes C'est un superbe roman, teintée de poésie et de douceur . Jane est libre,on le sent à sa liberté de ton . Elle a le goût de l'écriture , elle nous dit être venue au monde avec le permis d'inventer des histoires.


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    30 janvier 2017

    Emancipation

    Sur fond d'aristocratie déchue, la première guerre mondiale étant passée par là, Graham Swift dresse le portrait de Jane, une jeune domestique orpheline qui ne célèbrera pas ce fameux dimanche auprès de sa mère donc mais dans les bras de son amant Paul, fils des Sheringham qui s'apprête à se marier dans 15 jours avec une riche héritière. Ce livre est un petit bijou, l'histoire d'une émancipation, c'est un roman féministe, le portrait d'un être délicat, romanesque au possible qui ravira les amoureux de Downtown Abbey mais aussi tout ceux qui s'érigent contre les déterminismes.


  • Conseillé par (Fontaine Kléber)
    27 janvier 2017

    Un roman délicat, qui amène en douceur le lecteur au coeur de l'intimité de Jay, une jeune bonne, en ce dimanche des mères de mars 1924.

    Graham Swift nous fait découvrir certains aspects de la vie quotidienne au coeur des grandes demeures de la campagne anglaise, et la façon dont leurs habitants cherchent à se reconstruire après la tragique Grande Guerre.
    Pourtant, en cette belle journée de printemps, tandis que les familles s'en vont pique-niquer et alors que les bonnes rentrent dans leurs foyers, Jay s'en va retrouver son amant, le jeune et riche Paul Sheringham, pour un dernier moment d'amour.

    Un beau roman qui séduira les amateurs de récits au coeur du Countryside anglais avec son soupçon de Downton Abbey.


  • Conseillé par (Fontaine Kléber)
    27 janvier 2017

    Un roman délicat, qui amène en douceur le lecteur au coeur de l'intimité de Jay, une jeune bonne, en ce dimanche des mères de mars 1924.

    Graham Swift nous fait découvrir certains aspects de la vie quotidienne au coeur des grandes demeures de la campagne anglaise, et la façon dont leurs habitants cherchent à se reconstruire après la tragique Grande Guerre.
    Pourtant, en cette belle journée de printemps, tandis que les familles s'en vont pique-niquer et alors que les bonnes rentrent dans leurs foyers, Jay s'en va retrouver son amant, le jeune et riche Paul Sheringham, pour un dernier moment d'amour.

    Un beau roman qui séduira les amateurs de récits au coeur du Countryside anglais avec son soupçon de Downton Abbey.


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    16 janvier 2017

    Une fois par an, comme tous les domestiques Jane a une journée de liberté. La dernière journée d’insouciance pour un dernier rendez-vous amoureux. Devenue une vieille dame elle repense à cette journée cruciale de 1924 qui lui a permis de s’accomplir. Par petites touches nous découvrons la vie de Jane et cette journée si particulière qui marque la fin d’une époque. Découvrez la finesse de Graham Swift.
    Valérie


  • Conseillé par (La Lison)
    13 janvier 2017

    On aime !

    "Le dimanche des mères" désigne une journée offerte une fois l'an aux domestiques anglais : une journée de liberté pendant laquelle ils peuvent aller voir leur mère, leur famille. Jane, elle, est orpheline ; le dimanche des mères ne la concerne pas tellement. Mais ce jour-là, son amant l'appelle : fils de bonne famille, il doit se marier dans quinze jours. Cet après-midi là sera leur dernier ensemble. Cet après-midi là marquera peut-être la fin de beaucoup de choses, mais aussi le début de grands bouleversements dans la vie de Jane...


  • Conseillé par
    12 mars 2017

    Je m'attendais à un roman sensuel après avoir en avoir lu le résumé. Or, ce n'est pas l'adjectif que j'utiliserais pour qualifier ce roman, contrairement à Amours de Léonor de Recondo à laquelle l'ambiance m'a fait penser. C'est surtout le poids des images qui importent: la scène où Jane regarde son amant s'habiller minutieusement alors qu'elle reste nue est à la fois sublime et symbolique et celle de la tache sur le drap devient l'image de cet amour qui doit disparaître. C'est un roman contemplatif, malgré le rebondissement, qui pourtant reste en nous bien après la lecture. Jane est un personnage féminin très intéressant.


  • 28 février 2017

    Le dimanche des mères est ce jour particulier, une fois l'an, qu'offrent les maîtres à leurs domestiques.
    Or ce dimanche 30 mars 1924, sera particulier à plus d'un titre pour Jane Fairchild. Elle choisit de retrouver son amant, un jeune aristocrate, pour d'ultimes retrouvailles avant que celui-ci n'épouse une jeune femme de son rang. Cette fois, elle pourra entrer dans la demeure familiale par la grande porte, jouir de tout l'espace, découvrir l'immense bibliothèque, déambuler nue, libre infiniment libre...
    De cette parenthèse sensuelle, Jane gardera le goût intense de la liberté et cette expérience la marquera définitivement.
    Graham Swift livre dans ce court roman bien plus que le récit d'amours ancillaires. Il porte un regard subtil sur un monde en pleine mutation, une réflexion sociale sans manichéisme, et peint avec finesse l'éclosion d'une femme.


  • Conseillé par (Fontaine Villiers)
    27 février 2017

    Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

    Un peu à la façon de Stefan Zweig, Graham Swift nous livre le destin d'une femme, de celui qui se joue sur une journée. Alors qu'elle déambule nue dans la maison de son amant, Jane revit avec intensité les instants de sa vie qui l'ont conduite à ce moment précis, à cette dernière page d'amour avec Paul Sheringham avant que tout bascule.

    Dans une langue belle et précise, Graham Swift pose la question du langage et des individus, de ce qui fait et défait les destins. Bien que court, "Le dimanche des mères" est un roman dense et profond et non dénué d'une belle réflexion sur ce qui peut pousser une femme à prendre sa vie en main et à en changer radicalement le cours.
    Un roman magnifique, un incontournable pour toutes ceux et celles qui aiment les romans d'où se dégagent une vraie ambiance, un charme délicieux et un brin de grâce anglaise.


  • Conseillé par
    5 février 2017

    La force du destin

    Vous aimez la campagne anglaise, ses demeures, les histoires d’amour impossible entre maîtres et serviteurs ? Ce roman est non seulement pour vous, mais après sa lecture, vous aurez envie de lire tout ce qu’a écrit Graham Swift, trop méconnu en France, bien qu'il appartienne à la génération talentueuse des Ian McEwan, Martin Amis ou Julian Barnes.

    **Maîtres et serviteurs**

    L’intrigue se déroule le dimanche 30 mars 1924, une seule journée qui a déterminé la vie de Jane Fairchild, servante chez un couple aristocratique du Berkshire. Depuis sept ans, Jane entretient une relation amoureuse secrète avec Paul Sheringham, le fils d’une riche famille voisine, sur le point d’épouser une héritière de sa condition.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par
    31 janvier 2017

    amour

    Avec ce court roman, je découvre la plume de l’auteur. Une plume envoûtante, toute en redites, sachant créer une ambiance particulière pour décrire cette journée que l’on croirait estivale.

    Oui, l’auteur » dépeint avec sensualité et subtilité une aristocratie déclinante, qui porte les stigmates de la Première Guerre – les fils ont disparu, les voitures ont remplacé les chevaux, la domesticité s’est réduite… « .

    Oui, l’auteur « célèbre le plaisir de la lecture et l’art de l’écriture. »

    Mais ce roman restera avant tout pour moi le roman d’un amour interdit et secret, un attachement trop vite rompu par le décès de l’amant.

    De très belles pages sur après l’amour, avant le départ de chacun, quand, dans le lit, on grappille encore un peu de la présence de l’autre.

    Et puis Graham Swift pose une question : l’oeuvre d’un auteur ne tourne-t-il pas toujours autour du même acte fondateur, qu’il ne peut révéler ?

    Un très beau roman que j’ai quitté à regrets.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la tâche sur les draps du lit de Paul, symbole de leur amour mais aussi de la condition de chacun.

    Alex Mot à Mots