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La cave (Titre original : The Cellar)

Natasha Preston

Hachette Romans

  • Conseillé par (Librairie La Galerne)
    27 juin 2018

    Un excellent thriller psychologique

    Il est là, tapit dans l’ombre, prêt à bondir. C’est comme cela qu’il les collectionne, ses fleurs, sa famille comme il dit. Mais Lilas, elle, ne renonce pas. Elle veut croire qu’elle peut être sauvée, mais à quel prix ! Un excellent thriller psychologique. Pour un public averti. Coup de cœur.


  • Conseillé par (Mots et Merveilles)
    11 juillet 2017

    Les Fleurs du mal ?...

    Âmes sensibles s'abstenir. "La cave", de Natasha Preston n'est pas une bleuette sentimentale. Horreur, dégoût, colère, sont les sentiments que vous évoquera Colin Brown, alias Trèfle. Ce malade mental a enlevé 4 jeunes femmes, au motif qu'il souhaite se constituer une famille "idéale". Le détraqué leur a donné des noms de fleurs, en souvenirs de sa mère, partie prenante dans la folie qui l'habite désormais. Rose a développé un genre de syndrôme de Stockholm, depuis ces 4 années de captivité. Iris, elle, a composé une double personnalité, e guise de mise à distantce protectrice. Viollette rase les murs mais n'a pas perdu l'espoir de s'échapper un jour. Quand à Lilas, 16 ans, ( Summer se son vrai prénom, l'héroine principale), elle n'est absolument pas prête à faire semblant comme ses camarades d'infortune, et s'accroche à l'image de sa famille et de son petit ami, Lewis, qu'elle rêve de retrouver. Les filles vivent, survivent, dans la terreur quotidienne, tachant d'amadouer ce pervers qui n'hésitent pas à poignarder des prostituées ( impures) devant leurs yeux horrifiés.
    S'il est bien sûr très noir, sans pour autant être sanguinolant, ce thriller est aussi passionnant car il explore les sentiments, les réactions et les systèmes de protection mis en place par les principaux protagonistes. Les chapitres menés tout à tour par chacun d'entre eux, apportent du rythme et tissent très bien l'intrigue.
    On ne peut s'empêcher de penser au roman de Natascha kampusch ( tiens, même prénom), qui a fait le recit d'une captivité qu'elle a malheureusement elle réellement vécue ( "3096 jours").
    Ce roman est d'autant plus prenant et angoissant qu'il est réaliste.
    Attention ! Meurtre, viol, séquestration, ce roman captivant n'est pour autant pas à laisser entre toutes les mains!
    Ne rentrez pas seule ce soir....