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Les morsures de l'ombre

Karine Giebel

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  • Conseillé par
    1 avril 2012

    thriller

    J'avais adoré "Meurtres pour rédemption", un coup-de-coeur-coup-de-poing de la fin 2011.

    Et comme les aficionados de l'auteure me conseillaient vivement "Les morsures de l'ombre", lauréat du prix intramuros du festival Polar & Co de Cognac en 2008, excusé du peu, j'ai suivi leur conseil (vous pensez bien).

    Un huit-clos : le commandant Benoît Lorand et sa geolière Lydia vont passer quelques jours ensemble, Lydia tentant de lui faire avouer le viol et le meurtre de sa soeur.

    Mais Benoît n'a aucun souvenir de ce qui s'est passé le 6 février 1990. Il voudrait bien, malgré les coups de matraque, la faim, le froid et même l'arsenic dans son café. Mais il n'est pas coupable.

    Pendant ce temps, au commissariat, c'est le branle-bas de combat pour son équipe qui ira de fausses pistes en révélations étonnantes, sans jamais déboucher sur un indice. La tension monte.

    Et ce pauvre commandant s'en prend plein la tête pendant des jours et des jours. L'auteure ne décrit que ses plaies, mais cela suffit. Comme pour son roman plus récent, âmes sensibles, s'abstenir. Ca cogne dans tous les coins. Un travers de l'auteure ?...

    Il est dommage également que les personnages secondaires aient été si peu traités. Car, à travers diverses manipulations, ce sont finalement eux les coupables. Le roman pêche un peu de ce côté. Quelques pages supplémentaires de développement n'auraient pas été de trop, à mon avis.

    Ceci dit, j'ai passé un excellent moment de lecture, contrairement à Benoît.

    L'image que je retiendrai :

    Celle du fenestron par lequel filtre encore quelques rayons de soleil en ce mois de décembre.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/27/23510247.html


  • Conseillé par
    19 octobre 2011

    Scotchant !

    Un policier détonnant de bout en bout.

    Une femme qui séquestre un homme, commandant de police, dans sa cave. De révélations en révélations, on s'imagine presque à la place de cet homme, qui s'évertue à trouver une solution pour s'évader de cette captivité forcée. Une lutte qui relève de l'instinct de survie, voire de vie tout court, où il est poussé jusqu'aux limites de l'animalité.

    Des moments de suspens superbement dosés, des rebondissements parfois inattendus, et une chute qui nous laisse pantois.
    Un vrai coup de coeur !