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La Vallée du diable

Anthony Pastor

Casterman

  • Conseillé par (Librairie La Rose des Vents)
    11 décembre 2017

    Exceptionnelle BD, "La vallée du diable" est une chemin de souffrance en Nouvelle-Calédonie. Véritable tableau historique comme décor, des amours licites et illicites partagent un peu plus les blancs et les kanaks.
    Après le très remarqué "Sentier des reines" paru en 2015, Anthony Pastor nous offre un nouvel opus magistral.


  • Conseillé par (Fontaine Victor Hugo)
    25 septembre 2017

    Vallée du Diable

    Blanca, Florentin, Pauline et Arpin forment un groupe hétéroclite de veuves d'orphelin et de déserteur. En 1925, ils se retrouvent en Nouvelle-Calédonie avec l'espoir d'une nouvelle vie. Mais la vie dans les colonies ne les satisfait pas et les tensions entre le peuple Kanak et les colons montent...
    Magnifique dessins !


  • Conseillé par
    11 octobre 2017

    Après la Grande guerre

    Seconde partie du Sentier des reines, paru il y a maintenant deux ans, avec la Vallée du diable, Anthony Pastor reprend le fil de son récit pour nous conduire en Nouvelle-Calédonie.

    Le Sentier des reines débute dans les Alpes françaises en 1920. Florentin, le narrateur, est un jeune orphelin dont les parents ont été emportés lors d’une avalanche, avec les Dupraz, père et fils. Les veuves Dupraz, Blanca et Pauline, vite rejointes par Félix Arpin, copain de tranchée de François Dupraz, forment le reste du quatuor.
    Dans cette première partie, Blanca joue le rôle de leader. Elle décide de quitter la Savoie et ses traditions, la tenue surmontée d’une coiffe « frontière » savoyarde qui les stigmatise autant qu’elle les embarrasse. Pauline incarne un personnage plus jeune, soumis à l’habitude, tandis que Florentin fait office de voix off, n’intervenant qu’en ultime recours. Félix Arpin a fréquenté la tranchée avec Dupraz père. Un larcin commis avant la fin du conflit, le vol d’une montre de valeur, justifie sa présence auprès du trio, et surtout la poursuite à laquelle il se livre durant cent vingt pages. De la Haute Tarentaise, le groupe descend à pied en hiver jusqu’à Mâcon, prend le train pour Laroche, rejoint Paris par voie d’eau pour retrouver Rouen et la fin de l’aventure. Pastor décrit la fuite en avant de ses héroïnes comme une émancipation de leurs conditions d’alors. L’utilisation des modes de transport modernes que sont la voiture et le train fait état du changement de société et de la nouvelle place occupée par la femme après la Première Guerre mondiale.

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