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Un certain M. Piekielny

François-Henri Désérable

Gallimard

  • Conseillé par (Librairie Richer)
    2 mars 2018

    Brillant !

    « Quand il fit la promesse à ce M. Piekielny, son voisin, Roman Kacew (Gary) était enfant. Devenu adulte Romain Gary s’en est toujours acquitté. »
    Coincé à Vilnius, l’auteur mêle avec brio ses vérités et ses mensonges à ceux de son maître en affabulations, le Romain Gary de La Promesse de l’aube.

    Brillant !

    Coup de cœur de Nicolas.


  • Conseillé par (Librairie Richer)
    1 mars 2018

    Magique !

    « Quand il dit la promesse à ce M. Piekielny, son voisin, Romain Kacew (Gary) était enfant. Devenu adulte Romain Gary s’en est toujours acquitté. »
    Coincé à Vilnius, l’auteur, mêle avec brio ses vérités et ses mensonges à ceux de son maître en affabulations, le Romain Gary de la promesse de l’aube. Magique !

    Nicolas.


  • Conseillé par (Librairie Coiffard)
    20 décembre 2017

    Conseillé par Charlotte

    Dans la vie de François-Henri Désérable, il y a eu du hockey, Romain Gary et… un Certain M. Piekelny. Se retrouvant par hasard devant le 16 de la rue Pohulanka à Vilnius, une phrase de "La Promesse de l’aube" va résonner dans sa tête et l’amener à enquêter, à la recherche de cette « petite souris triste ». A travers cette biographie sur Gary, François-Henri Désérable nous livre son lien à la littérature, non sans une pointe d’humour ; mais surtout il questionne la frontière entre le réel et la fiction. Car après tout, Gary a trompé beaucoup de monde. Qui nous dit que M. Piekelny a réellement existé ? Rien, ni personne.
    Au gré des découvertes et des hasards, le récit se construit sur l’évolution de cette enquête, évoquant les doutes et les souvenirs de l’auteur. La langue est maniée avec subtilité et finesse, nous permettant de savourer cette histoire à travers les mots. Nominé pour plusieurs prix, "Un Certain M. Piekelny" est pour moi la plus belle découverte de l’année.


  • Conseillé par (Librairie Hisler)
    24 novembre 2017

    Au hasard d'une rue, d'une plaque en souvenir du jeune Roman Kacew, qui deviendra Romain Gary, François-Henri Désérable se souvient d'un nom et d'une promesse qui seront à l'aube de son enquête.
    Qui est ce monsieur Piekielny, cet inconnu, dont Romain Gary murmura le nom aux creux des oreilles les plus illustres de ce monde.

    L'auteur nous emmène à la découverte de Wilno et dans l'espoir de retrouver les traces de monsieur Piekielny, il nous mène sur les pas de Romain Gary.


  • Conseillé par (Librairie La Buissonnière)
    30 octobre 2017

    Le personnage et son double

    François-Henri Désérable offre un roman intéressant, plaisant à lire et original autour d'un personnage entrevu dans le célèbre roman de Romain Gary, « La promesse de l'aube ». Ce M. Piekielny a-t-il véritablement existé ou n'est-il qu'un personnage inventé, sorti de l'imagination de l'auteur ? Pour le savoir, le narrateur enquête, remonte la trace de ce personnage jusqu'à Vilnius et ce faisant, celle de l'enfance de Romain Gary. Tirant les fils romanesques, il croise ceux de l'Histoire et du destin tragique des Juifs lituaniens durant la Seconde Guerre mondiale. Un roman habilement mené, comme une mise en abîme qui interroge autant la fabrique romanesque des personnages que les ambiguïtés des récits autobiographiques.


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    20 septembre 2017

    Un certain M. Piekielny

    Par un heureux concours de circonstances, en mai 2014, François-Henri Désérable se retrouve dans les rues de Vilnius, en Lituanie, et passe devant l’immeuble où a vécu Romain Gary lorsqu’il était enfant. Lui revient alors à l’esprit une phrase de La Promesse de l’aube : « Au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait un certain M. Piekielny. »Mais qui était ce M. Piekielny ? Comment a-t-il vécu ? Qu’est-il devenu ? L’écrivain se lance dans une enquête pleine de rebondissements, tour à tour historique, littéraire et personnelle, à travers laquelle se dessine petit à petit le personnage fascinant de Romain Gary. Porté par une plume précise et malicieuse, ce roman est un bel hommage à la littérature, ses pouvoirs et ses vérités.


  • Conseillé par (Au moulin des Lettres)
    16 septembre 2017

    Un roman brillant construit à la façon des poupées russes

    A la question « Mais qui est donc ce M. Piekielny ? », héros du dernier roman de François-Henry Désérable, la réponse peut être tout sauf courte. Ce personnage aux contours flous apparu dans « La promesse de l'aube » est remarquablement exhumé de l'oubli par Désérable. Après Evariste Gallois dont notre jeune et brillant auteur s'était emparé pour en livrer un portrait enlevé, on s'attend en effet à lire émanant de sa plume une nouvelle biographie alerte, un dépoussiérage documenté de la vie de cet obscur personnage lituanien (car Piekielny est de Vilnius). Habile subterfuge !
    Derrière M. Piekielny on découvre en réalité, encastrées telles des poupées russes, bien d'autres silhouettes : celle de Romain Gary qui le premier lui a donné un rôle de figurant dans la littérature, celle de Désérable lui-même, celles de femmes, -mères, maîtresses- et celles des quelques milliers de Juifs de Vilnius contemporains de Piekielny.
    Tout démarre grâce à un concours de circonstances qui veut que Désérable se retrouve, au cours d'un voyage, devant l'immeuble où a grandi Romain Gary -né Roman Kacew- à Vilnius justement, immeuble reconnaissable grâce à une plaque qui y a été apposée. La vision de la cour et les pages de « La promesse de l'aube » qui remontent à la mémoire de Désérable font surgir alors l'image de l'un des personnages de l'enfance de Gary, précisément notre M. Piekielny. Ni une ni deux, Désérable décide d'en faire à nouveau un sujet de roman mais pour cela il lui faut s'appuyer sur du réel, d'où consultation d'archives de toutes sortes, conversations avec des Lituaniens au cours de ses nombreux allers et retours entre Paris et Vilnius et mises à contribution également du hasard et de son imagination débordante, quand il n'a malheureusement pas de réponse à ses multiples questions.
    Tenace, Désérable ne lâche pas l'affaire qui s'avérera compliquée au vu du peu de traces restant de la communauté juive lituanienne ; il les cherchera et comblera les vides ; même si certains « morceaux de vie » sont inventés de toutes pièces, l'auteur nous convainc car le style est charmeur.
    Désérable, prenant la figure de Romain Gary comme point de départ, rend aussi un hommage à la mémoire de la foule d'anonymes que celui-ci a côtoyés à Vilnius avant leur massacre


  • Conseillé par (Librairie La Galerne)
    29 août 2017

    Un grand plaisir de lecture

    Qui était ce fameux M. Piekielny ? Cité par Romain Gary dans La promesse de l’aube, son autobiographie romancée, cet homme a-t-il réellement existé ?
    Entre fiction et réalité, François-Henri Désérable mêle enquête littéraire (autour de Gary bien sûr mais pas seulement !) et enquête historique. C’est savoureux et plein de malice.
    Un grand plaisir de lecture !


  • Conseillé par (Librairie Comme Un Roman)
    22 août 2017

    Qui était donc ce mystérieux M. Piekielny évoqué brièvement, mais avec force, par Romain Gary dans les pages de "La Promesse de l'aube" ? F.H. Désérable lève le voile avec panache au fil d'une enquête qui nous mènera dans les rues de Vilnius à l'époque où on la surnommait la "Jérusalem de Lituanie", dans le bureau ovale en compagnie de JFK, ou sur le plateau d'Apostrophe avec Bernard Pivot.

    Quel rapport entre tout ça, me direz-vous ?
    Lisez-le, vous verrez bien !


  • Conseillé par
    12 juin 2018

    écriture

    Je savais que ce M. Piekelny me disait quelque chose. J’avais lu ou entendu plusieurs fois ce nom si particulier. En cherchant bien, je me rappelai qu’il était important que les hommes politiques se rappellent de ce nom.

    Bien sûr, je l’avais lu dans La promesse de l’aube de Romain Gary.

    De Romain Gary, je ne savais pas grand chose. Adepte, depuis mes études, du : le texte compte plus que l’auteur, j’avais goûté le roman sans chercher particulièrement des renseignements sur son auteur.

    M. Désérable a bien voulu éclairer ma lanterne dans son roman en parlant de l’enfance, de la vie et de la mort de l’auteur.

    Mais il parle aussi du destin tragique des Juifs de Vilnius pendant la Seconde Guerre Mondiale.

    Il nous parle aussi de lui-même et de sa passion pour le hockey, de sa mère qui tenait absolument à lui faire faire des études de droit, de sa découverte de la littérature.

    Il nous parle enfin du roman, qui est la vraie vie, la vie véritablement vécue, et qui ne peut pas être conforme à la réalité.

    J’ai aimé les clins d’oeil aux Grands Romans de la littérature mondiale (même si je ne les ai sans doute pas tous vu).

    J’ai aimé les significations des noms de famille.

    Une écriture exigeante et pleines de références qui rend homme au Grand Homme qu’était Gary plus qu’à ce mystérieux M. Piekelny.

    L’image que je retiendrai :

    Il est souvent question d’aube dans ce roman. Etrange coïncidence.

    Quelques citations :

    Il ne faut que deux choses dans la vie : de bonnes chaussures et un bon lit. On passe deux tiers de son temps dans les unes, et un tiers dans l’autre. (p. 69)

    Tu peux enfouir le passé, me dit mon grand-père, tu ne l’empêcheras pas de ressurgir. (p.93)

    Il est tout puissant. Il écrit. Il ne pense qu’à cela. Ecrire. Tenir le monde en vingt-six lettres et le faire ployer sous sa loi. (p.259)


  • Conseillé par (L'Autre Monde)
    2 septembre 2017

    Un certain M Piekielny

    Un roman biographique sur Gary ? Vous vous dites que ça peut être bien mais que ça va être un peu pépère en terme d’écriture ou de suspense... et puis Gary a déjà écrit la Promesse de l'aube alors pourquoi diable aller lire Désérable ?
    Et bien ce roman biographique (car il s'agit bien de cela et de rien d'autre, ne nous y méprenons pas) n'est pas chiant du tout, bien au contraire : il sait se montrer drôlatique et farfelu !
    C’est sans doute pour éviter l'ennui mais aussi l'obligation de devoir coller à la vie du grand homme, et à sa légende pour le moins encombrante, que Désérable choisit de raconter la vie de ce M Piekielny que Gary cite vaguement dans la Promesse de l’aube et dont on ne sait rien : rien ne saurait entraver l’imagination et la verve de Francois-Henri. Un bonheur !


  • Conseillé par (Fontaine Villiers)
    26 juillet 2017

    Un certain R. Gary

    Par un concours de circonstance incongru, François-Henri Désérable se retrouve devant le 16 de la rue Grande-Pohulanka à Wilno où a vécu dans ses jeunes années le romancier Romain Gary. Se souvenant d'une phrase de "La Promesse de l'aube", l'auteur part sur les traces de Monsieur Piekielny, la petite souris grise, mais aussi peut-être sur celles de Gary lui-même.

    Avec une plume délicieusement drôle qui n'est pas sans rappeler celle de Gary, François-Henri Désérable, sous prétexte de nous parler de Piekielny, développe ici son rapport à la littérature. Fiction, autofiction, réalité déguisée? La frontière est floue pour l'écrivain mis en scène. En nous parlant de lui, il parle sans doute de Gary, deux hommes liés par le goût de l'embellissement. on pourrait alors parodier Dumas: "on peut tromper la réalité à condition de lui faire de beaux enfants".

    Un récit court mais touchant qui vous donnera sans aucun doute l'envie de (re)découvrir l'œuvre de Romain Gary ou d'Emile Ajar, c'est au choix!