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Jeu blanc

Richard Wagamese

Zoé

  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    7 avril 2018

    L'histoire dramatique et magnifique d'un jeune indien Ojibwé.

    Dans ce second roman de M. WAGAMESE traduit en français (après le splendide "Les Etoiles s'éteignent à l'aube"), on retrouve la nature, la forêt et l'histoire des indiens Ojibwé du Canada.
    Une histoire dramatique et magnifique, celle d'un jeune garçon arraché à sa famille, et son adolescence dans un pensionnat où les Blancs s'acharnent à effacer leur histoire, et leurs origines. On y découvre aussi l’histoire du hockey sur glace ; et du racisme qui y a sévi des années.
    A découvrir d'urgence ! Sylvie.


  • Conseillé par (Librairie Richer)
    2 mars 2018

    Un auteur incontournable

    Certains auteurs pourraient passer inaperçus, noyés dans la multitude des parutions. Heureusement, nous, libraires, sommes là pour empêcher que cela se produise. Un texte magnifique, une écriture sublime, un éloge de la culture indienne, des images fortes, une histoire de vie inoubliable. Richard Wagamese est un auteur incontournable à mes yeux.

    Coup de cœur de Jackie, responsable littérature.


  • Conseillé par (Espace Pierre Lecut)
    1 décembre 2017

    "Coup de coeur de Sophie"

    Nous sommes au nord du Canada dans les années 60. Un garçonnet dont
    la famille vit selon la tradition ojibwé en communiant avec les dieux de la
    nature se retrouve un jour seul avec sa grand mère …
    Au décès de cette dernière le jeune Saul Indian Horse est envoyé dans un orphelinat religieux où tous les moyens sont « bons  »pour gommer ses origines indiennes. S'il reçoit un minimum d'éducation dans ce centre, deux facteurs vont avoir un impact majeur sur sa jeune vie. D' abord la découverte du hockey qui va devenir sa grande passion et d'autre part la rencontre avec le prêtre entraîneur qui sera son « mentor » ...
    Richard Wagamese ( 1955 -2017) après « les étoiles s'éteignent à l'aube » nous propose ici un roman poignant inspiré de son propre vécu il nous relate avec poésie et émotion le drame de ces indiens qui d'une part ont interdiction de vivre selon leurs traditions et d'autre part doivent faire face à une société qui refuse de les considérer comme des citoyens à part entière ...
    A découvrir !!!


  • Conseillé par (Librairie Le Grenier)
    7 novembre 2017

    Jeu blanc

    Un jour avait débarqué dans un carton Les étoiles s’éteignent à l’aube venant d’une chouette maison d’édition suisse. Un livre parmi tant d’autres. J’avais décidé de le mettre en haut d’une pile. Et j’ai été bouleversé par la beauté de l’écriture et l’intensité de l’histoire. Et puis… Wagamese s’en est allé rejoindre ses étoiles 😦 -d’ailleurs Les étoiles… sont désormais en format poche chez 10/18, vraiment: lisez-le -. Puis Zoé éditions a repris une des plus belles histoires, sûrement la plus intime, de Richard Wagamese : Indian Horse devenu Jeu blanc – dans l’univers du hockey, cela signifie que le match est réalisé sans encaisser un seul but -, toujours traduit par Christine Raguet. Et toujours cette claque, cette beauté, cette intensité. Il faut découvrir et/ou redécouvrir cet auteur d’origine Ojibwé, aller à la rencontre de son héros, Saul, enfant ballotté par la vie, privé de son identité indienne au profit du lavage de cerveau entrepris, à l’époque, par les Zhaunagush, les Blancs. Pour Saul, le hockey sur glace est un moyen de glisser sur les lames de fond de sa vie, il se redécouvrira un but, auprès des siens, en habit de match, casque visé sur la tête et âme vivante mais déchirée. Et puis…vous verrez, vous lirez… jusqu’à la dernière page, la dernière larme. En lien avec cette histoire, on peut relire le reportage dessiné de Joe Sacco publié dans l’excellente revue XXI, notamment ces fameuses « écoles » où des milliers d’enfants amérindiens ont eu leur vie brisée, où leur culture ancestrale devait être réduite à néant et leur esprit vidé de toute substance. Richard Wagamese nous offre dans Jeu Blanc, toute l’intensité d’une histoire de déracinement et d’annihilation. Bien au delà d’une histoire indienne ou d’une histoire de hockey, Jeu blanc est l’histoire d’un homme qui revient sur ses racines pour célébrer la vie et détruire ses démons, tout cela avec la plume talentueuse de Richard Wagamese: belle et poignante. Il était donc temps que je l’écrive, ce coup de cœur indéniable, pour un auteur remarquable si tôt disparu.

    Fanny


  • Conseillé par (Les Lisières à Villeneuve d'Ascq)
    17 octobre 2017

    Bouleversant !

    Quand on lit Richard Wagamese, on doit s’attendre à être bouleversé, à revoir nos idées reçues, nos jugements, nos impressions sur les personnages. Car cet auteur Canadien, aux origines Ojibwés, est un maître dans l’art de chambouler les sentiments du lecteur !

    Alors que sort en poche (10/18) Les étoiles s’éteignent à l’aube, superbe roman sur la relation père/fils et sur les traditions amérindiennes, les éditions Zoé publient Jeu Blanc, son précédent roman en anglais. On retrouve dans ce texte toute la puissance de son écriture, merveilleusement traduite par Christine Raguet, on est une fois de plus complètement immergé dans l’atmosphère si particulière de Richard Wagamese. On rencontre ici Saul Indian Horse, un amérindien qui éprouve l’irrépressible besoin de raconter son histoire : l’enfance indienne, les années dans un internat où des blancs font tout pour effacer toute trace d’indianité en lui, l’adolescence passée sur la glace des terrains de hockey, et le racisme, surtout, qui règne dans le Canada des années 1970…

    Richard Wagamese s’est éteint en mars 2017, à l’âge de 61 ans. Son œuvre mérite de rester vivante, d’être lue, et défendue sur les tables de nos librairies ! Si vous ne le connaissez pas encore, réjouissez-vous, vous allez avoir la chance de le lire pour la première fois et d’être conquis !


  • Conseillé par (Fontaine Villiers)
    7 octobre 2017

    Entre destin tragique et passion dévorante, la vie de Saul Indian Horse est semée d'embûches. Mais ce jeune prodige du hockey sur glace n'a pas dit son dernier mot. Au travers de ces épreuves, il s'interroge sur sa culture amérindienne, sur le sport et sur ce passé familial et religieux qui l'a forgé.
    Avec sa plume toujours merveilleuse après "Les étoiles s'éteignent à l'aube", Richard Wagamese nous entraîne dans le Canada des années 1970, au milieu des terrains glacés, mais aussi de la violence de la société envers la communauté des Ojibwé.


  • Conseillé par (Au moulin des Lettres)
    25 septembre 2017

    Un roman puissant et douloureux sur le sort réservé aux enfants Ojibwés au Canada

    Après « Les étoiles s'éteignent à l'aube » paru en 2016, nous sommes à nouveau transportés au Canada et c'est l'histoire des enfants Ojibwés tout autant que la sienne que va relater Saul Indian Horse, une histoire pleine de douleurs et de violence envers son peuple. Réfugié dans un centre de désintoxication, Saul se doit de raconter sa vie s'il veut reprendre le chemin sans l'aide de l'alcool. Il va prendre la plume et remonter le cours du temps.
    Le récit démarre fin des années 50, en Ontario, quand Saul est encore un jeune enfant. Les temps sont toujours durs pour la communauté ojibwée qui tente de maintenir ses traditions malgré le travail de sape des blancs. Resté seul, ses parents, sa sœur et sa grand-mère disparus, l'enfant de 7 ans est placé dans un pensionnat pour jeunes Indiens comme il en existe alors des dizaines au Canada. L'auteur fait clairement allusion ici à la « rafle des années 60 » - en anglais « sixties scoop » -, terme utilisé pour désigner la politique gouvernementale qui permit d'arracher de leur famille des milliers d'enfants sous prétexte de les éduquer. Ces enfants devaient y suivre les préceptes des églises catholique et anglicane qui y oeuvraient en accord avec le gouvernement fédéral, leur but étant d'éradiquer la culture indienne en interdisant aux enfants de parler leur langue et de maintenir vivante leur culture.
    Saul sera l'un des ces enfants mais son parcours va être particulier car il va découvrir le hockey sur glace, sport national pour lequel il se montre exceptionnellement doué. Il s'accroche à la pratique sportive comme à une bouée de sauvetage et c'est le hockey qui va lui permettre de sortir du pensionnat.
    On retrouve ici la même puissance d'évocation que dans le livre précédent. Wagamese nous fait partager les affres de son personnage mais sait également décrire la beauté somptueuse de la nature canadienne. Il fait ressentir la violence et le racisme de la société canadienne envers les peuples autochtones mais aussi l'amitié et l'entraide que Saul va trouver parmi les siens; son histoire appartient en fait à la mémoire collective canadienne. Un roman superbe de « rédemption » et « d'espoir » comme l'a décrit l'auteur lui-même.


  • Conseillé par (La librairie des Halles)
    12 août 2017

    Un livre époustouflant, comme on a rarement l'occasion d'en lire !!!
    Un indien expulsé de sa forêt rencontre l'hostilité du monde blanc. Touché par la grâce ou béni des dieux, il s'abandonne alors dans le Hockey, ultime refuge qui lui permet de s’abandonner et oublier misère, racisme, souvenirs... La fuite n'est pourtant pas la solution ...
    Il faut absolument lire ce livre sublime./ Énorme coup de cœur de la rentrée !


  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    10 août 2017

    "Les étoiles s'éteignent à l'aube" fut son premier roman traduit en français. Il a reçu le prix des lecteurs de la librairie en avril 2017.
    Richard Wagamese, auteur canadien amérindien y raconte l'histoire d'Indian Horse, jeune garçon séparé de sa famille dès son plus jeune âge et contraint de vivre dans un pensionnat catholique pendant plusieurs années. Il y grandit dans un dénuement extrême, sa seule évasion consiste dans l'apprentissage du hockey sur glace.
    La force de ce livre tient dans sa capacité émotionnelle et littéraire. Nous suivrons le parcours semé de désillusions de cet homme en devenir qui trouvera peut être la rédemption grâce à la pratique de ce sport.
    Une ode à la nature et un témoignage bouleversant qui remet en lumière une culture amérindienne longtemps bafouée.


  • Conseillé par (Librairie Athenaeum)
    27 février 2018

    à vous mettre sans dessus dessous !

    Sans révolutionner le genre, on est bouleversé en lisant ce récit poignant ET tourneboulant !
    C'est forcément un coup de cœur dans les entrailles (!) tant c'est touchant sans le piège de l'émotivité mais attention, c'est aussi perturbant de sincérité, délicatesse et de "non larmoiements" quand bien même on a la fibre émotive ... mais accrochez vous car la vie n'est pas sans tourments !
    Si vous avez aimé "Into the wild" et "Mille femmes blanches"...


  • Conseillé par
    27 février 2018

    à vous mettre sans dessus dessous !

    Sans révolutionner le genre, on est bouleversé en lisant ce récit poignant ET tourneboulant ! C'est forcément un coup de cœur dans les entrailles (!) tant c'est touchant sans le piège de l'émotivité mais attention, c'est aussi perturbant de sincérité, délicatesse et de "non larmoiements" quand bien même on a la fibre émotive ... mais accrochez vous car la vie n'est pas sans tourments !
    Si vous avez aimé "Into the wild" et "Mille femmes blanches"...


  • Conseillé par
    8 février 2018

    hockey, Indien d'Amérique

    Ce second roman traduit en français de cet écrivain ojibwé est édité par une maison d’éditions Suisse, les Editions ZOE.

    Encore une fois, il est question d’un jeune garçon ojibwé abandonné. Cette fois-ci, Saul se retrouve dans un pensionnat tenu par des religieux qui non seulement n’aiment pas les enfants, mais détestent les indiens, ce qui n’est pas rare dans les années 1960. S’en suivent mauvais traitements et suicides de certains pensionnaires.

    Heureusement, Saul adore jouer au hockey et sait lire les faiblesses de ses adversaires.

    Engagé dans une toute jeune équipe d’ojibwé, il se fait remarquer par un sélectionneur national, mais ses matchs avec l’équipe blanche se passent mal. Et Saul fuit, il passera sa vie d’adulte à fuir.

    J’ai aimé de nouveau découvrir des rites ojibwés ancestraux mais peu oubliés. J’ai aimé découvrir une communauté indienne soudée et vivante. Et je me dis que ces gens ont de la chance de vivre sur la terre de leurs ancêtres à la culture si riche.

    Si comme moi vous n’aimez pas le hockey ou n’y comprenez rien, n’aillez pas peur, les parties se lisent très bien.

    Mais l’auteur montre aussi que cohabitation entre natifs et blancs est impossible. triste constat.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des crachats que reçoivent les joueurs sur le banc. Non mais sérieusement : des crachats ?!


  • Conseillé par
    5 décembre 2017

    à vous mettre sans dessus dessous !

    Sans révolutionner le genre, on est bouleversé en lisant ce récit poignant ET tourneboulant !
    C'est forcément un coup de cœur dans les entrailles (!) tant c'est touchant sans le piège de l'émotivité mais attention, c'est aussi perturbant de sincérité, délicatesse et de "non larmoiements" quand bien même on a la fibre émotive ... mais accrochez vous car la vie n'est pas sans tourments !
    Si vous avez aimé "Into the wild" et "Mille femmes blanches"...


  • Conseillé par (Librairie Mots et Images)
    23 septembre 2017

    Sublime roman, d'une beauté et d'une maitrise impressionnante, autour de Saul Indian Horse, indien ojibwé et génie de hockey.
    Très gros coup de cœur!


  • Conseillé par
    3 août 2017

    Un roman qui mérite de ne pas rester confidentiel

    Saul Indian Horse doit raconter son histoire, celle de ces indiens du Canada dont l’identité a été « violée ».
    Il doit se raconter pour sauver son âme, mais aussi, le lecteur le comprend, pour sauver l’âme du Canada.
    Séparé des siens, comme bien d’autres enfants de la tribu des ojibwé, il est « éduqué » dans un pensionnat qui broie son identité première.
    L’enfant trouve son salut dans ses prédispositions exceptionnelles pour le hockey sur glace qui lui permettent de s’évader. Mais l’adulte doit faire face à ses fantômes…
    Ce livre d’un indigène a été un véritable coup de poing pour la société canadienne. On sent un romancier libéré, qui nous emmène dans sa culture indigène pour mieux nous faire comprendre la douleur vécue par nombre d'indiens du Canada

    Guillaume Houdan