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Face au vent

Jim Lynch

Éditions Gallmeister

  • Conseillé par (Librairie-Papeterie Peiro-Caillaud)
    26 octobre 2018

    Si vous n'avez jamais navigué, lisez ''Face au vent'' comme une initiation à la voile, poétique et …...sans mal de mer! Quant aux navigateurs, ils retrouveront, mêlés au jargon des marins leurs rêves assoiffés d' un ''Ailleurs'' chatoyant et inaccessible, et cette passion de la mer qui rassemble des êtres improbables, des voileux impénitents, de drôles oiseaux aux cheveux poisseux de sel ébouriffés et rugueux, au coeur gros comme ça ….
    Et chacun entend aussi, comme le vent inlassable qui fait chanter les haubans, la quête nostalgique d'un autre ventre maternel pour bercer encore des enfants devenus vieux.


  • Conseillé par (Fontaine Victor Hugo)
    13 février 2018

    brise marine

    Construction, réparation, compétition..Tout tourne autour de la voile dans la famille Johanssenn. Jusqu'au jour ou la fille prodigue décide de ne pas terminer une course qui aurait permis de renflouer l'affaire familiale.
    Josh, le deuxième enfant Johanssenn nous brosse le portrait des membres de sa famille dysfonctionnelle mais tellement attachante.
    Un livre qui donne envie de partir en mer pour ressentir nous aussi cette adrénaline durant une régate, le vent iodé de l'océan, la liberté de glisser sur l'eau...Lynch nous offre un petit délice de lecture.


  • Conseillé par (Le Pain des Rêves)
    19 janvier 2018

    Tout au long du roman, c’est Josh, le narrateur, qui est le personnage central, toujours présent, toujours fidèle et attaché à sa famille et au chantier. Il préfère réparer les bateaux plutôt que les construire, et répondre aux nombreuses demandes de services de ses voisins peu soucieux de la santé financière de son chantier. Josh ne fera pas fortune, ni dans la vie courante, ni en amour.
    Si Ruby fascine par son don, par sa capacité à mener les voiliers même quand il n’y a pas de vent, c’est l’humble fidélité de Josh que j’ai apprécié. C’est un loser attachant, patient, mélancolique qui ne se laisse pas désespérer. C’est autour de lui que se reforme la famille après la décision de Ruby de s’éloigner du monde de la voile.
    J’ai aimé l’écriture de Jim Lynch, son ironie [« les plaisanciers sont des pigeons… »], sa façon de nous introduire dans la vie de cette famille, de nous isoler dans le monde de la voile, de la mer et du vent, de nous emprisonner dans la passion de ces gens.

    Oui, on peut trouver la voile trop présente, mais cette famille est originale, ses rêves sont beaux, son destin est dramatique, est c’est ce qui rend le lecteur avide de connaître la fin de l’histoire.


  • Conseillé par (La librairie des Halles)
    11 janvier 2018

    Waouh !! Le gros coup de cœur de l'hiver ! Un livre attachant comme pas deux, émouvant et sensible, joyeux, chaleureux et bienveillant, pétillant. Il y a tout dans ce roman débordant d'énergie, et surtout la mer ! Et comme ils sont rares les bons livres sur le sujet !
    Embarquer avec la famille Johannssen !!