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Tout cela je te le donnerai

Dolores Redondo

Fleuve Editions

  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    25 avril 2018

    La vérité apporte-t-elle vraiment un soulagement face aux ravages de l'incertitude? Apaise-t-elle les blessures ou agit-elle comme un acide plus virulent encore?
    Suite au décès accidentel de son conjoint Alvaro, Manuel Ortigosa découvre qu'un mystère, non des moindres, plane sur la véritable identité de son mari : Alvaro est en effet le chef de famille insoupçonné d'une prestigieuse dynastie aristocratique de Galice, les Muniz de Davila, diabolique matriarcat prêt à tout sacrifier pour s'épargner souffrance, honte et déshonneur.
    Aidé d'un garde civil à la retraite, Manuel va peu à peu faire connaissance avec les démons qui tournoyaient autour du nom de son mari, nom qui devait rester propre à n'importe quel prix.
    Avec une intrigue remarquable, Dolores Redondo signe un palpitant thriller sur le rejet et la haine; quand l'abomination est l'ultime recours à l'opprobre.


  • Conseillé par
    15 juillet 2018

    secret de famille

    Je découvre cette auteure déjà très connue au-delà des Pyrénnées.

    Une enquête sur fond de secret de famille ? Un secret de famille révélé grâce à une enquête ?

    L’auteure sait habillement mener les deux de front et nous faire aimer le climat de Galice et nous parle admirablement de son vignoble.

    Son climat humide et imprévisible ne semble pas gêner Manuel venu sur place découvrir le passé de son mari Alvaro décédé dans un accident de voiture qui n’en est peut-être pas un.

    J’ai aimé découvrir cette région d’Espagne, ses pazos aristocratiques, mais aussi son trafique de drogue, sa prostitution et son clergé influent.

    Des femmes au caractère bien trempé, des hommes seigneurs de la terre, mais aussi un policier en retraite en lutte contre le marquis, un mari qui découvre la double vie de son homme et son passé douloureux.

    J’ai moins aimé le personnage du prêtre Lucas, ami d’enfance d’Alvaro, qui vient se greffer sur l’enquête.

    Moins aimé également les nombreuses voitures blanches embouties qui font soupçonner tout le monde. Le procédé est un peu répétitif.

    Mais j’ai quitté ce roman galicien à regret.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des fleurs de gardénias glissées dans la poche de Manuel et qu’il découvre le soir.