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Trois fois la fin du monde, Roman

Sophie Divry

Les Éditions Noir sur Blanc

  • Conseillé par (Les Petits mots)
    7 mai 2019

    D'un côté un huis-clos en prison décrivant les tréfonds de l'âme humaine, la surpopulation carcérale et le monde des voyous.
    De l'autre, un homme se retrouvant seul face à la nature, seul face à lui-même et à sa survie.

    Sophie Divry construit son roman comme les deux faces d'une même pièce qui s'opposent mais qui sont intrinsèquement lié.

    Une très belle réalisation sur la nature de l'âme humaine et ces contradictions.

    Fabien


  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    25 août 2018

    Un roman très fort.

    Sophie Divry, c'est un univers à part, qui dérange et interroge.
    Son dernier roman retrace trois périodes de la vie de Joseph Kamal. Tout d'abord, l'expérience carcérale, violente.
    Après une catastrophe nucléaire, il fuit dans la zone interdite et va faire l'expérience de la solitude extrême, à la Robinson Crusoé. Il tente de reconstruire une nouvelle vie, jusqu'à...

    Avec une plume poétique, abrupte, l'auteure s'interroge, même si "l'enfer c'est les autres", peut-on vivre seul ? Un roman plein de tension et d'humanité, avec de superbes descriptions de la nature.
    Coup de coeur de Vanessa.


  • Conseillé par (Librairie Arcanes)
    23 août 2018

    nouveau départ?

    "Trois fois la fin du monde" et autant de fois se réinventer?
    Quand Joseph Kamal se retrouve en prison, il a tout perdu : son frère, sa vie et ses repères.
    Cet autre monde il va devoir s'y adapter, en intégrer les codes, se dépouiller de son ancienne peau pour y survivre.
    Mais que reste-t-il comme ressource à cet homme brisé par la détention quand le monde s'effondre à nouveau autour de lui? Si un accident nucléaire lui a permis de recouvrer la liberté plus tôt que prévu, il fait aussi de lui l'unique habitant d'une zone interdite entièrement abandonnée par l'humanité...
    Sophie Divry secoue son lecteur autant qu'elle l'enveloppe dans la toile de ce roman à la poésie envoutante.


  • Conseillé par
    27 septembre 2018

    fin du monde

    De l’auteure, j’avais beaucoup aimé "La côte 400", mais franchement moins "La condition pavillonnaire".

    D’après le résumé, ce roman racontait une certaine fin du monde. Et j’ai lu dernièrement beaucoup de romans sur le sujet.

    Bref, ce n’était pas gagné.

    Et pourtant : j’ai tout aimé dans ce roman. Le passage en prison de Jo et son attachement à son frère mort dans le casse. Sa vie seule dans la cabane au fond du jardin des bois. Sa survie et son abattement en plein hiver.

    J’ai aimé la nature qui évolue par petites touches autour de lui. Rien de révolutionnaire d’un coup, juste des couleurs, des senteurs qui varient.

    J’ai aimé son besoin presque animal de parler, et son envie de faire corps avec la nature.

    J’ai aimé que Jo, qui veut parfois tuer tout le monde dans une crise de colère, se rende compte du travail des hommes.

    Lire ce roman, c’est retrouver la nature sauvage qui ne fait pas de bruit, mais est sans cesse changeante et indomptable.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la chatte Fine qui accouche en compagnie de Jo.

    https://alexmotamots.fr/trois-fois-la-fin-du-monde-sophie-divry/