Le Prince à la petite tasse

Ce prince n'est autre que Reza, un jeune Afghan que la famille De Turckheim accueille durant le temps d'une gestation. Est-ce le signe de la naissance d'une belle amitié ? Tout le quotidien de cette famille en sera bouleversé au fur et à mesure des aventures et mésaventures de ce jeune réfugié. Ce récit ne se veut en aucun cas moralisateur. Il raconte l'histoire d'une rencontre solidaire dans une société où l'entraide devient essentiel. Il démontre la difficulté de ces égarés à se reconstruire dans un contexte difficile et parfois inadapté.

Magnifique histoire que l'on dévore avec une facilité déconcertante.
Sans pour autant oublier la gravité du sujet qui nous reste à l'esprit tout au long des petits moments d'intimité que l'on vit avec le jeune réfugié, Reza, et la famille française qui va lui apporter son aide.
On a adoré !
On rit, on pleure et l'histoire se finit sans que l'on ne s'en rende compte.

A Paris, Émilie, Fabrice et leurs deux enfants, Marius et Noé, décident d'accueillir chez eux un jeune Afghan, Reza. Une décision unanime et spontanée, qui sera pour eux une grande aventure humaine.

Construit comme un journal de bord, c'est au gré de multiples anecdotes, tendres et réjouissantes, que l'auteur nous invite à découvrir leur cohabitation. Son écriture parvient à nous faire sortir de notre carcan social, nous émeut, nous fait rire souvent !

Véritable témoignage de ces mois partagés ensemble, le roman nous surprend par la simplicité des joies et des moments de partage au quotidien qu'il met en scène. Ainsi, que nous voyons en Reza le grand voyageur en exil, l'enfant-adulte, le cuisinier intrépide, nous nous attachons à celui qui est : Le Prince à la petite tasse.