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NEZIDA, Le vent sur les pierres

Valérie Paturaud

Liana Levi

  • Conseillé par (L'Autre Monde)
    30 janvier 2021

    Un drôle de prénom

    L’histoire d’une époque avec ce roman polyphonique dans lequel on retrouve la vie et les travers de la société du 19e s. L’autrice, nous livre le portrait d’une femme qui tente de s’émanciper, mais la réalité va la rattraper. Une belle rencontre avec cette femme au prénom unique que le destin nous fait revivre.

    Isabelle


  • Conseillé par (Point de côté)
    11 août 2020

    Quête de liberté

    Le fulgurant chemin de la liberté d'une femme issue d'une Drôme rurale et patriarcale.
    Louise


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    8 juin 2020

    Nous sommes à la fin du XIXe siècle. Nézida est une jeune protestante belle et indomptable. Elle rêve d'un ailleurs. Alors, elle quitte son village de la Drôme pour explorer la ville de Lyon. Elle ne renie ni ses racines ni ceux qu'elle aime, elle souhaite seulement être soulevée par un vent de liberté. Vive et spontanée, elle ne sera qu'une fugitive beauté. C'est l'histoire d'une vie courte mais lumineuse. Chaque chapitre est la voix d'un de ses proches. Ils nous racontent ce personnage singulier, avec des mots teintés d'admiration et de bienveillance. Un très beau roman qui nous offre, généreusement, le portrait d'une femme "précurseure" !


  • Conseillé par (Librairie Mots et Images)
    2 juin 2020

    Époustouflant, magnifique...

    A l'instar du Passage des mélancolie d'Alain Emery, Valerie Paturaud imagine et retrace avec brio ce qu'aurait été la vie de Nezida, jeune femme envoûtante et en avance sur son temps.


  • Conseillé par (Librairie Page et Plume)
    26 mai 2020

    Une femme simple

    Nézida c'est un prénom, peu commun. Nézida c'est une voix, qu'on entendra pas, ou seulement trop tard. Nézida c'est une jeune femme, né dans la campagne, à la ferme, fin 19ème. Première née, recueillant les espoirs déçus de parents qui attendaient un garçon vaillant pour reprendre la ferme. Celui-ci viendra, finalement, en troisième, après un autre frère à la santé fragile. Nézida c'est une jeune fille discrète, d'une beauté simple, qui attire les regards, les ragots, qui se refuse à trouver un mari à 16ans, comme sa mère, préférant continuer de fréquenter l'école, aidant le maître à éduquer ces oisillons peu attentifs. Nézida c'est le feu sous la glace,une force, une détermination, l'énergie sous l'eau étale, l'onde de choc qui bouscule sans qu'on s'en rende compte. Et comment raconter cette Nézida sans voix? A travers celles et ceux qui l'ont connue. Ses frères, ses parents, ses amis, son mari. Tous racontent Nézida. Tous racontent une Nézida. Elle est toutes ces Nézida, et aucune, elle gardera son mystère avec elle. Car en creux, par petites touches, on comprend que Nézida est racontée parce qu'elle n'est plus.
    Que dire de ce livre si ce n'est qu'il est surprenant. Un premier roman? Impossible! Tant de maîtrise, de maturité, de poésie, d'émotion. On se dit: "il y a un peu de ça, et de ça, là, ça fait penser à ça..." mais finalement le roman nous échappe, il ne ressemble qu'à lui-même, imposant sa propre voix. Ne passez pas à côté de ce livre aussi discret que son héroïne, elle mérite que vous écoutiez son histoire!


  • Conseillé par (Librairie La Buissonnière)
    22 mai 2020

    Un vent porteur d'espoir

    Portrait romanesque émouvant d'une femme entière, intègre, intelligente et déterminée, animée d'une soif de vivre inextinguible faisant fi des contraintes sociales et familiales de son époque. Jeune fille puis femme autonome que le labeur de la ferme, la religion, l'amour et le mariage n'ont pas rendue docile ni soumise mais au contraire exaltée, prise dans un désir fort de savoirs et de liberté sans entrave. "Ma sœur mettait des couleurs sur nos jours, elle soufflait un vent porteur d'espoir sur nos vies immobiles".
    Tout est dit. A vous de découvrir ce roman délicat et fragile comme Nézida.


  • Conseillé par
    12 juillet 2020

    19e siècle, femmes

    Nous n’entendrons la voix de Nézida qu’au premier et au dernier chapitre. Nous découvrons sa vie par petites touches, au gré des paroles de celles et ceux qui ont croisé sa destinée.

    Née dans une ferme près de Dieulefit, elle est la première née et a le désavantage d’être une fille.

    Si elle n’est pas proche de sa mère, elle le sera de ses deux petits frères.

    Son père voit d’un bon œil qu’elle continue d’aller à l’école, marquant ainsi son indépendance d’esprit.

    Elle se mariera avec un bourgeois de Lyon, découvrant ainsi la ville.

    J’ai aimé Nézida, au prénom si étrange, au caractère affirmé.

    J’ai aimé ses amitiés si franches, si fortes.

    J’ai découvert la communauté protestante de la Drôme et de Lyon, où règne austérité et foi, mais aussi partage et aide aux plus pauvres.

    L’auteure m’a fait aimer ces fermes du comté de Dieulefit, où le vent souffle fort, où les pierres parsèment le chemin, où les hivers sont rudes et les fêtes exceptionnelles.

    Le tissage de la soie est en déclin à Lyon, le progrès fait son apparition, suscitant de la méfiance.

    Une vie trop brève, fulgurante comme le vent sur les pierres de Dieulefit.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du port de tête de Nézida, qui suscite bien des commérages.

    https://alexmotamots.fr/nezida-valerie-paturaud/