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Une suite d'événements, Roman

Mihail Ševelev

Gallimard

  • Conseillé par (Librairie des Cordeliers)
    29 avril 2021

    Le coup de coeur de François

    On n'entend pas assez ces voix dissidentes. Sans jamais abandonner une sorte d'humour désespéré, Chevelev porte un regard rageur sur sa propre inertie et celle de ces concitoyens devant la cruauté de la classe dirigeante Russe.
    Tension et colère portent ce livre fulgurant.


  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    22 mars 2021

    Plongée au coeur de la Russie contemporaine

    Mikhail Chevelev est un journaliste russe, Une suite d'évènements est son premier roman nourri de son expérience.
    A travers le récit d'une prise d'otages, il dresse un portrait au vitriol de la Russie de Poutine, en particulier des guerres en Tchétchénie et en Ukraine. C'est aussi une autocritique poignante, le personnage principal, Pavel, étant lui aussi journaliste... Mi thriller mi comédie, le suspense est omniprésent mais le ton ironique. C'est une plongée passionnante dans son pays et une réflexion sur le terrorisme et nos responsabilités. Dans sa postface, Ludmila Oulitskaia écrit : "regardez dans votre coeur, n'avez-vous pas aussi votre part de responsabilités dans la brutalité et la colère qui nous entoure aujourd'hui ?".
    Un roman puissant.

    Vanessa


  • Conseillé par (La librairie des Halles)
    15 janvier 2021

    Malgré son petit gabarit, le livre de Mikhaïl Chevelev est un grand roman russe tant il décrit et dénonce le système post-soviétique et son impéritie.
    Au début de cette histoire intense et glaçante, Pavel Volodine tombe des nues en apprenant devant son écran de télévision qu'un preneur d'otages le réclame comme médiateur.
    Ce journaliste d'investigation est de nouveau confronté à son expérience des guerres de Tchétchénie et à son devoir de dénoncer la corruption et l'impunité des caciques au pouvoir.
    Construit comme une course contre la montre, ce roman haletant à l'humour grinçant brosse le portrait sans fards - et plus vrai que nature - de la Russie de Poutine.
    A la manière d'un polar géopolitique, énergique et implacable.


  • Conseillé par (Librairie Coiffard)
    6 janvier 2021

    Conseillé par Marie-Laure

    Un journaliste russe est appelé comme médiateur lors d’une prise d’otages dans une église. Le terroriste est Vadim qu’il avait fait libérer de Tchétchénie, 15 ans auparavant. Récit sous tension, course contre la montre et dialogue socratique, le ton est assez cynique mais non dénué d’humour. Au-delà de l’intrigue captivante, le texte dénonce la Russie d’hier et d’aujourd’hui. De la Tchétchénie à l’Ukraine, Chevelev égratigne et interroge la responsabilité de chacun. De la littérature russe sous acide qui ne fait aucune concession.
    Article rédigé par Marie-Laure Turoche pour le supplément Monde entier chez Gallimard, en partenariat avec Page


  • Conseillé par
    26 avril 2021

    terrorisme

    J’ai aimé lire cette suite d’événements, présentés de façon décousue, au gré des souvenirs de Pavel, et en fonction du déroulé des bouleversements de la soirée.
    On y découvre un Vadim un peu perdu, militaire russe prisonnier des Tchétchènes, arrivé à Moscou avec Vadim, vivotant, jusqu’au drame.
    J’ai été étonnée de découvrir que ce pays fonctionne parfois encore avec des règles édictées du temps du communisme (obligation de déclarer sa résidence).
    L’auteur évoque également le KGB et son mode de recrutement ; le professionnalisme de Poutine quand il était le bras droit du maire ; les journaux et autres chaines de télévision apparues puis disparues.
    L’occasion pour moi de faire le point sur les conflits russes depuis Eltsine jusqu’à nos jours.
    L’occasion pour l’auteur de nous parler de la Russie et de sa violence d’état qui se retourne contre elle, fatalement.
    La postface de Ludmila Oulitskaïa vient éclairer un peu plus ce texte qui se termine de façon abrupte. Mais il ne pouvait pas en être autrement.
    L’image que je retiendrai :
    Celle de l’église magnifique dans laquelle sont retenue les otages.