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L'eau rouge

Jurica Pavičić, Jurica Pavičič

Agullo

  • Conseillé par (La librairie des Halles)
    28 septembre 2022

    Alors que la guerre gronde en Yougoslavie, Silva, une jeune fille de 17 ans disparaît. Convaincu qu'elle est toujours en vie, son frère jumeau Male, va passer des années à la rechercher, au détriment de sa famille.
    Un roman choral, qui montre l'impact qu'a eu cette disparition sur l'entourage et les conséquences funestes sur leur futur.

    Halana


  • Conseillé par (Librairie Page 36)
    2 septembre 2021

    L'EAU ROUGE

    Après une fête de village, une jeune fille disparaît. Son frère jumeau n'aura de cesse de la rechercher.
    Dans une Yougoslavie qui éclate tout comme la famille Vela.
    Cette fresque déroule les évènements de cette partie de l'Europe, la disparition des usines, les vétérans et l'arrivée de l'industrie du tourisme.


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    30 août 2021

    De 1989 à 2017, c'est-à-dire pendant vingt-huit ans, un petit village de Croatie, Misto, vit entouré du mystère de la disparition de Silva, jolie adolescente de dix-sept ans qui fait chavirer les cœurs. Sans doute a-t-elle réalisé son rêve de partir vers un ailleurs plus prometteur. C'est ce dont est persuadé son frère jumeau, Mate, qui la cherche sans relâche.
    Vingt-huit ans, donc, de l'histoire de la Croatie et de ses voisins : la chute du communisme, la guerre civile serbo-croate, l'effondrement de l'économie puis l'essor du tourisme, une corruption à l'échelle internationale. Auxquels s'ajoutent les traumatismes subis par une population qui tente de s'adapter à ces bouleversements.
    C'est tout cela que nous conte, avec maîtrise et subtilité, Jurica Pavičić, qui s'est vu décerner tout récemment le prix tant convoité le Point du Polar Européen pour ce livre.
    Un nouveau talent à découvrir !


  • Conseillé par (Librairie M'Lire)
    26 août 2021

    La disparition énigmatique d'une adolescente provoque un choc aux ondes destructrices tenaces. Mettant en scène l'implosion d'une famille, d'une communauté, d'un pays comme cette Yougoslavie du début des années 90, J. Pavicic signe un des grands polars de cette année !

    Sébastien


  • Conseillé par (Au moulin des Lettres)
    16 juillet 2021

    Un très bon roman noir croate et un auteur à découvrir !

    Chaque découverte d’un(e) nouvel(le) auteur(e) est un plaisir qui s’ajoute à celui de la lecture. On se dit que si ce premier roman est bon, alors d’autres livres certainement suivront et on s’en réjouit à l’avance.
    C’est le cas avec « L’eau rouge » de Jurica Pavičič, publié pour la première fois en France par les éditions Agullo, maison d’édition qui plonge dans les eaux profondes de l’Europe et nous offre ainsi
    de sacrés trésors.
    C’est du côté noir qu’on classera « L’eau rouge » car le roman commence dès les premières pages par la disparition d’une jeune fille de 19 ans, Silva Vela, dans un petit bourg de la côte dalmate, un soir de septembre 1989. Sortie pour aller danser à la fête du bourg, elle disparaît vers 1h 00 du matin et ne refait plus surface.
    Au coeur du roman, la disparition de Silva va devenir une obsession pour sa famille une fois le dossier classé sans suite par la police, incapable de trouver le moindre indice : fuite ou assassinat, rien n’est sûr, rien n’est prouvé. Pour le frère jumeau de Silva, Mate, va alors commencer une recherche sans fin de traces éventuelles de sa sœur, autour de Split puis de plus en plus loin car la police pense que la jeune fille s’est enfuie par le train et ne veut plus donner de nouvelles.
    Si l’on suit les affres d’une famille déchirée par un drame intime, l’histoire de l’ex-Yougoslavie puis du nouvel Etat qui va naître à la fin de la guerre, la Croatie, va composer la toile de fond du roman, et c’est ce qui en fait tout l’intérêt. L’auteur ne va pas se contenter de raconter le déroulé de la disparition et de la recherche de la jeune fille, il va utiliser l’histoire de son pays pour en enrichir le propos et dépeindre ainsi les 30 années qui suivent la disparition de Silva et les conséquences des bouleversements politiques sur la vie de la famille de la jeune fille et du peuple croate: la chute du régime communiste, la proclamation de l’indépendance de la Croatie et la guerre qui va suivre entre 1991 et 1995, puis l’ouverture au capitalisme et l’arrivée de spéculateurs immobiliers … Si Mate est l’un des personnages pivots, d’autres vont aussi avoir un rôle déterminant. Le commissaire Gorki Šain va ainsi prendre vie dès le premier chapitre puisque c’est lui qui va être en charge de l’enquête. L’indépendance et la guerre vont l’évincer de son poste mais il va réapparaître des années plus tard, taraudé par ce dossier qu’il n’a jamais pu refermer.
    Entremêlant enquête policière, enquête familiale et histoire de son pays, Pavičič réussit à composer un roman habilement construit et que vous ne lâcherez pas avant le mot de la fin !


  • Conseillé par (Librairie Entre les Lignes)
    21 juin 2021

    Il faisait beau ce samedi-là dans la petite ville de Misto, sur la côte dalmate.
    C’était le jour de la fête des pêcheurs et Silva et Mate, les jumeaux Vela, comme de nombreux jeunes, ont été au concert, ont dansé, bu … mais le lendemain Silva n’était pas rentrée …
    Nous sommes en septembre 1989 et l’Histoire est en marche ; la Yougoslavie éclate, le régime communiste s’effondre, la guerre civile commence …
    La famille Vela, dont le destin est intimement lié à l’histoire de la Croatie, n’en finit pas de s’effriter.
    Excellent roman, avec un suspens tenu jusqu'au bout ...


  • Conseillé par (Librairie Entre les Lignes)
    24 avril 2021

    Il faisait beau ce samedi-là dans la petite ville de Misto, sur la côte dalmate.
    C’était le jour de la fête des pêcheurs et Silva et Mate, les jumeaux Vela, comme de nombreux jeunes, ont été au concert, ont dansé, bu … mais le lendemain Silva n’était pas rentrée …
    Nous sommes en septembre 1989 et l’Histoire est en marche ; la Yougoslavie éclate, le régime communiste s’effondre, la guerre civile commence …
    La famille Vela, dont le destin est intimement lié à l’histoire de la Croatie, n’en finit pas de s’effriter.
    Excellent roman, avec un suspens tenu jusqu'au bout ...


  • Conseillé par (L'Autre Monde)
    1 avril 2021

    Chronique d'une Yougoslavie en éclatement

    Il n'est déjà pas évident de retrouver sa fille ou sa sœur quand rien ne justifie sa disparition, mais la tâche se complique lorsque l'on se trouve dans une Yougoslavie en plein éclatement. Voilà un magnifique portrait d'une Croatie en construction dans lequel les personnages sont aussi troublés que le pays lui même. Une belle écriture sensible et juste qui nous happe dès le premier chapitre.

    Romain


  • Conseillé par (Librairie Calligrammes)
    26 mars 2021

    Yougoslavie, 1989. le pays est au bord de l'explosion. Une jeune fille disparaît dans un village de la côte dalmate. C'est le début d'une enquête qui prendra des années... des années de plomb, de persécution, de guerre civile, tout un peuple écrasé par la violence, des familles brisées et une seule toujours à la recherche de Silva, disparue ou assassinée ? Un polar magistral, extrêmement addictif, à propos des destins individuels pris dans le chaos collectif.


  • Conseillé par
    26 avril 2021

    famille, Yougoslavie

    En ouvrant ce roman, je ne savais pas situer la Dalmatie sur une carte. Le roman se déroule dans le village de bord de mer de Misto, pas loin de Split (là, le nom de la ville me dit quelque chose).

    J’ai donc découvert cette partie de l’ancienne Yougoslavie, agréable petit port de pêche sur la côte méditerranéenne, où poussent palmiers et oliviers.

    Mais un jour de septembre 1989, Silva Vela, jeune fille de 17 ans, disparait.

    Nous suivons alors tour à tour son père, sa mère et son frère jumeau, mais aussi l’enquêteur puis son remplaçant ; quelques voisins dont l’amoureux de Silva. Et nous les suivons jusqu’en 2017, date à laquelle le mystère est éclairci.

    Entre temps, la Yougoslavie n’est plus, les parents ont divorcé, des élèves du lycée de Silva sont morts à la guerre, son frère s’est marié…

    J’ai aimé, à travers quelques dates, découvrir l’histoire de la Yougoslavie depuis la chute du mur de Berlin. Car pour moi, mis à part les images de guerre en hiver, ce pays sous le joug de Tito ne rimait pas avec plages et longs étés.

    Le style est très factuel et ne s’embarrasse pas de fioritures, mais mon attachement aux personnages a fait que je voulais savoir si le fin mot de l’histoire me serait révélé.

    J’ai aimé ces personnages du petit port de pêche, que la grande ville ne tente pas, que la guerre épargne même si elle leur a pris quelques rares enfants.

    J’ai eu de la peine pour le frère qui ne cesse de chercher sa soeur, même à l’autre bout du monde, délaissant sa propre famille.

    L’auteure nous donne à voir une région vivante, bien que grignotée par le progrès et la modernité.

    Ce roman a reçu deux prix dans son pays, gage de sa qualité.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de l’autoroute yougoslave qui longe le littoral appelée la Magistrale.