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Soleil de cendres

Astrid Monet

Agullo

  • Conseillé par (Librairie Nouvelle)
    7 novembre 2020

    Berlin après un tremblement de terre, une mère cherche son fils.

    Marika vit seule avec son fils de 7 ans, Solal. Il ne connaît pas son père, elle et lui ont quitté l’Allemagne alors qu’il était bébé. C’est au cœur d’un été caniculaire qu’elle décide de l’emmener à Berlin rencontrer Thomas, son célèbre dramaturge de père. Marika accepte de les laisser seuls pour une nuit, déambule dans un Berlin qui lui manque. Dès les premières lignes du roman, on comprend cependant qu’elle ne les retrouvera pas si facilement…

    Première autrice française chez Agullo Editions, Astrid Monet nous livre un deuxième roman qui traite d’amour filial, de chaos, d’urgence – d’urgence climatique, d’urgence à respirer, à retrouver son fils. Un roman qui raconte tout l’amour de l’autrice pour une ville, personnage à part entière. Laissez-vous emporter par son écriture poétique, traversez Berlin la bouche asséchée d’abord par la chaleur étouffante et le manque d’eau, puis par la pluie de cendres et la panique. Une expérience intense.

    Suzanne


  • Conseillé par (Librairie La Galerne)
    1 septembre 2020

    Haletant !

    Astrid Monet nous raconte le combat d’une mère, Marika, prête à tout pour retrouver son fils Solal dans un Berlin dévasté, sous une chaleur écrasante. Un roman aux allures post-apocalyptiques terriblement haletant !!!


  • Conseillé par (Librairie Gibier)
    21 août 2020

    Conseillé par Stéphanie, libraire

    Le genre... Un roman sur les thèmes de l'amour d'une mère pour son fils et d'une conséquence du réchauffement climatique.

    Ce qu'on a aimé... La quête désespérée d'une mère, Marika, qui cherche son fils dans la ville de Berlin effondré et dévastée par un cataclysme dû au réchauffement de la Terre.

    Le petit truc... Notre monde pourrait-il devenir celui de Marika ?
    Stéphanie, libraire.


  • Conseillé par (Librairie Page et Plume)
    9 août 2020

    Le Chaos sous la cendre

    On pourrait arrêter de boire dans des bouteilles plastiques. On pourrait rouler en transport en commun. On pourrait se retrouver, s'aimer plus fort, donner du sens à sa vie, ses choix, ses actions. On pourrait. Est-ce que ça empêchera tout ça ? La catastrophe. Le chaos. La panique. Peut-être. Peut-être pas. Un livre qui nous rappelle que l'inattendu, l'inédit, quelque chose de plus grand et qui nous échappe peut advenir à tous moments. Sur quoi peut-on agir? Nos désirs. Nos espoirs. Notre rage. Et si tout est joué d'avance, doit-on pour autant abandonner? Bien sûr il y a des airs de La Route, de Sandrine Collette, de tous ceux qui ont imaginé comment ça arriverait. Il y a de la tragédie grecque, en Allemagne. De la poésie. Il y a tout ça et il y a une voix qui raconte des destins.


  • Conseillé par
    31 août 2020

    Astrid Monet connaît bien Berlin puisqu'elle y a vécu une douzaine d'années. Son roman s'y déroule entièrement, mais dans un Berlin défiguré par un séisme et un nuages de cendres qui se dépose dans le moindre recoin de la ville et sur ses habitants. Pas mal de thèmes sont abordés dans ce roman, deux sont prégnants : l'amour filial, l'attachement d'une mère pour son fils et vice-versa et le dérèglement climatique, ce dernier -avec ses conséquences- jouant le contexte pendant que le premier s'exprime à travers les personnages. Ceux-ci, qu'ils soient principaux comme Marika et Solal ou secondaires sont très réalistes et attachants. Ils ont leurs fêlures, leurs forces et leurs faiblesses, leurs doutes. Astrid Monet décrivant en avance ce qui nous attend sans doute : des températures caniculaires quasi insupportables, un manque d'eau, des conditions de vie difficiles et un avenir pas enthousiasmant, ses personnages ne sont pas très optimistes. Ils se questionnent beaucoup sur leurs actes, sur leurs relations, sur le mal qu'on se fait parfois sans intention. C'est l'apocalypse mais les humains veulent toujours y croire.

    Le roman est oppressant tant par le monde qu'il décrit que par l'écriture d'Astrid Monet, intense : tout est dit en un minimum de mots et d'effets. C'est un concentré, pas besoin de lire un roman-catastrophe de cinq ou six cents pages lorsqu'une autrice -j'ai tendance à dire auteure, mais beaucoup d'éditrices et d'autrices disent autrice, comme Agullo, alors, je respecte- peut vous le faire en 200 pages sans superflu ni manque. Phrases plutôt courtes -mais pas toujours-, rythme enlevé, un peu de dialogue pour alléger, Astrid Monet a su construire et écrire un roman d'une densité et d'une force incroyables. Noir, évidemment, la cendre est omniprésente, mais des lueurs parviennent à la transpercer, on les sent, on les lit entre les lignes.